
Quand Roméo pleurait les traits d'une fillette
_Moi j'attendais caché, que son glaive l'expire
Alors son corps fleurait la mort de Juliette
_Je n'osait plus lâché la main de Shakespeare
Mon Rimbaud en secret, sans Roman, en conquête
_D'un recueil agraphé de "sonnets qui font rire"
Pour lui je consacrais, sous un tilleul, la quête
_D'un baiser dégrafé qu'il se mit à m'écrire !
C'est moi leur patronne, leur muse ou leurs névroses!
Moi sous ma couronne de myrtes et de roses
Le souffle provocant! l'enchantement des lyres!
A tes noces je sonne un parfum de jamais
Tu plisses l'éloquent ! Tu lisses les délires !
En silence, en passant, ce qu'avant tu clamais !
troisième poème de la première partie de "Les 40 jours désertiques"
