
Allumette, gentille allumette....
#1
Posté 21 octobre 2008 - 08:07
Comme un beau diable, je sors malin de ma boîte,
Par la faute d'une envie, je m'évade en hâte,
Je hisse mon corps malingre tel une écharde,
Hors du lit où cent soeurs suédoises me gardent.
D'échauffement, mon heure au bord des lèvres, souffre,
Je me précipite brûlant au coeur du gouffre.
Saisi d'effroi, dans les mains d'un destin cruel,
Longeant ma prison, je fais le mur d'étincelles.
Une pierre au fusil, pyromane dans l'âme,
Je fumerais le bleu si bientôt je m'enflamme,
Je resplendirais de jaune avant morne noir.
L'enfer me guettant j'espère encor que m'allume,
Un amour de fille par un Noël sans brume.
S'il vous plaît cher Andersen, juste pour un soir !
#2
Posté 21 octobre 2008 - 08:22
Mille fois MERCI
bibi 2008
#3
Posté 21 octobre 2008 - 08:42
Me touche tant, que je me mouche
mais je mouche à miel en hommage
à l'amitié sucrée
douce fraternité
de rimes rûches en page !
#4
Posté 22 octobre 2008 - 12:58
je n'ai jamais pu aller jusqu'au bout de ce conte...
Ton sonnet me console.
#5
Posté 22 octobre 2008 - 02:04
La petite vendeuse,
je n'ai jamais pu aller jusqu'au bout de ce conte...
Ton sonnet me console.
Chère Claricorne : un conseil non vain
si tu veux y arriver commence par la fin !
#6
Posté 22 octobre 2008 - 03:56
Chevalier Dupin, vous êtes mon prince.
Votre Juliette qui vous admire avec beaucoup de respect.
#7
Posté 22 octobre 2008 - 07:10
Merci mon beau chevalier, moi j'ai le conte en CD, Je vais vous le donner, mais pourquoi avait vous changé votre avatar, je préfére le précédent, mais ça ne m'enpêche pas de dire que vous êtes toujours mon chevalier, génial vous êtes, génial!!
Chevalier Dupin, vous êtes mon prince.
Votre Juliette qui vous admire avec beaucoup de respect.
Merci chère Juliette !
Mon avatar rime mieux avec ma vraie tête
merci de me trouver génial
car moi parfois j'ai bien du mal
merci encore d'en "princer" pour moi
avec autant de respect que pour un roi !
#8
Posté 22 octobre 2008 - 07:51
Allumette, gentille allumette.....
Comme un beau diable, je sors malin de ma boîte,
Par la faute d'une envie, je m'évade en hâte,
Je hisse mon corps malingre tel une écharde,
Hors du lit où cent soeurs suédoises me gardent.
D'échauffement, mon heure au bord des lèvres, souffre,
Je me précipite brûlant au coeur du gouffre.
Saisi d'effroi, dans les mains d'un destin cruel,
Longeant ma prison, je fais le mur d'étincelles.
Une pierre au fusil, pyromane dans l'âme,
Je fumerais le bleu si bientôt je m'enflamme,
Je resplendirais de jaune avant morne noir.
L'enfer me guettant j'espère encor que m'allume,
Un amour de fille par un Noël sans brume.
S'il vous plaît cher Andersen, juste pour un soir !
tu as éclairé ma lanterne cher chevalier,
de cette allumette apposée sur le papier,
lui frottant la tête, une nuit sans lune,
parcourir ton sonnet avec plus de recul,
Le temps m'est compté avant que je me brûle
je prends la poudre, ne m'en tient pas rancune.
#9
Posté 22 octobre 2008 - 08:24
tu as éclairé ma lanterne cher chevalier,
de cette allumette apposée sur le papier,
lui frottant la tête, une nuit sans lune,
parcourir ton sonnet avec plus de recul,
Le temps m'est compté avant que je me brûle
je prends la poudre, ne m'en tient pas rancune.
Qui s'y frotte s'y brûle à pic
mon cher et poudré, Eric
mais je ne t'en tiens rigueur
puisque tu m'es lecteur !
#10
Posté 22 octobre 2008 - 08:49
Qui s'y frotte s'y brûle à pic
mon cher et poudré, Eric
mais je ne t'en tiens rigueur
puisque tu m'es lecteur !
c'est tout en votre honneur