Si n’était le regard de l’autre
en quel chenil et à quel guichet
aboierais-je
dis-moi homme
de toutes les infamies
et des bains de sang
ma belle âme
ai-je d’autres recours
c’est bien dans tes yeux
que je me lave
et par ta bouche que je parle
que je m’ampute la main
m’excave les yeux
ou me coupe la langue
n’y changera rien
lorsque je mettrai en terre
mon squelette veuf
tu en prélèveras l’omoplate
qui me servait de miroir
et nous rirons ensemble
de nous découvrir porcs
pourquoi en ferions-nous
l’économie
puisque nous en faisions litière
nous avons couché
dans la même bauge
voyagé
par les mêmes rêves obscènes
et le couteau entre les dents
célébré l’inceste des images
captives de ce miroir
mon vieil ami
toi l’autre
nous nous connaissons
de si près
et de si longtemps
tu es touchant
quand tu déposes les armes
et m’ouvre la porte de tes bras
si je devais mourir bientôt
tu es bien le seul
qui me manquerait
le seul

sin'était l'autre
Débuté par l'aubergiste, juin 11 2007 01:13
2 réponses à ce sujet
#1
Posté 11 juin 2007 - 01:13
#2
Posté 11 juin 2007 - 01:22
bonjour !
loin de moi la polémique, j''ai autre chose à faire de plus intelligent , mais la moindre des politesses serait que tu publies que deux textes par 24 heures, merci.
laure.
loin de moi la polémique, j''ai autre chose à faire de plus intelligent , mais la moindre des politesses serait que tu publies que deux textes par 24 heures, merci.
laure.
#3
Invité_Malachie_*
Posté 11 juin 2007 - 01:38
http://www.toutelapoesie.com/index.php?sho...amp;#entry10231bonjour !
loin de moi la polémique, j''ai autre chose à faire de plus intelligent , mais la moindre des politesses serait que tu publies que deux textes par 24 heures, merci.
laure.