
Romance comatique
#1
Posté 06 novembre 2008 - 02:31
L'échelle est dressée face à la mer ailée !
Une vapeur, en cavale s'échappe de la terre
La bête entreprend de naître seule.
Son ombre de fer la pourchasse déjà !
Non, loin de là , tout près de mon cyprès
Le totem enfante son cadavre mort
La poussière se dissipe en fumée noire
Tout près de moi,
Elle gagne les rives de l'hérésie
Intègre le pollen des roses miels !
Ailleurs, mon beau corps en puzzle
Se fragmente en plaies stoïques.
Le tien agrippe les deux sphères
Accrochées à l'espace sidérale !
Aussi, bien qu'amputée
Mutilée et estropiée…
Martyrisée et crucifiée…
Sur les tigelles dorées de ton lys,
A l'intérieur du cube qui est ici,
Insiste le petit brade à interroger le néant.
Tandis que j'hiberne sous ta jupe
Et y sème des plaies consubstantielles,
De l'amour. Mon amour.
#2
Posté 09 novembre 2008 - 05:20
#3
Posté 09 novembre 2008 - 06:24
CE POEME EST UN CHEF D'OEUVRE
tu dis ça parce que tu m'aimes

#4
Posté 10 novembre 2008 - 07:25
Mais celui-ci est, je dois le reconnaître, UN CHEF-d'OEUVRE
#5
Posté 10 novembre 2008 - 11:51
Je le dis aussi pourtant à priori je ne vous aime pas, pas du tout. Je hais votre oppressante obsession de l'amour et de la fraternité. Je hais tout ce que je sens pseudo dans certains de vos écrits.
Mais celui-ci est, je dois le reconnaître, UN CHEF-d'OEUVRE
Là très c'est clair, tu me juges vraiment à la hâte, ce qui veut forcément dire que tu es conne, et qui dit conne dit aussi pas très intelligente.
Je note encore que tout ceci peut signifier que tu es le genre de personne à oublier vite, je dis cela, parce que si ma mémoire ne m'as pas trop trompée, à un moment donné, tu étais inscrite sur mon forum,
http://homere.forumactif.com/espace-poetiq...-taime-t329.htm
puis ensuite tu as payés les frais d'une démission forcée, alors cesse de te la jouer avec moi, si non gars à toi.
#6
Posté 25 novembre 2008 - 12:24
Je ne retire en rien ce que j'ai dit; cela concerne sans doute vos commentaires et vos étendards appelant à la fraternité. Je n'y peux rien si je trouve cela trop facile. Ceci, par contre n'a rien à voir avec votre talent de poète. Les poètes ne sont pas forcément les meilleurs critiques et vice versa.
De plus il m'était dédié ! Je ne vois pas en quoi l'inscription sur un forum appuie votre commentaire. Qui des deux est le plus ....?
Ne lisez pas d'une plume un seul vers, énigamtique Miel d'orange (quoique si vos emplois des participes passés sont corrects vous ne l'êtes plus tant), peur de produire de la confiture (très bonne elle aussi, ceci dit en passant).
Très amicalement, Arwen et pour les amis Margod.

P.S.: je ne me la pète jamais. Ca servirait à quoi?
Mais avant de partir, j’irai porter des fleurs
J’allais par les prés et les champs de mes domaines
Braver la fadeur des édits et les morsures de l’ennui ;
Je m’extasiais des bluets, le jour, des phalènes
A l’assaut des corolles secrètes, la nuit.
J’allais mon chemin de bohème et de romance
Foulant les verts tapis, les perles de rosée,
Quand s’ouvrirent des chemins de belle errance,
Rivières écarlates sous un ciel irisé.
Est venu un magicien, un prince, un poète.
Il m’a chanté les merveilles et les laideurs
Du monde. Il disait : ‘toi, coursier que rien n’arrête,
Toi, le hardi, vois ta crinière, toute candeur.
Il disait : ‘de tes cils caresse les brindilles.
De tes sabots nerveux ouvre de larges brèches !
Bois mes chansons : regarde, ta robe scintille…
‘Saute dans le vent, cheval pur et revêche !’
D’autres sont venus, armés de ruse et d’envie,
Au poignet un fouet qui ne peut lacérer
Que des chairs craintives et affaiblies :
Contre l’effroi, mes galops sont parés.
Ni les poètes, ni les harpies, plus rien
N’est mors pour mon tempérament récalcitrant.
Quand vous m’apercevez, dites-vous bien
Que mon cœur est tzigane ou fabuleux brigand.
Jeune destrier fougueux qui va de l’amble,
Par les prés et les champs et l’étendue des plaines,
Je choisirai toujours les voies qui me ressemblent :
Je n’ai point de licol, d’éperons ni de chaînes !
Ma folie est sans borne et mon instinct aussi
Un élan effréné m’entraîne loin d’ici
Je m’abandonne aux joies aveugles de l’ivresse
Que jadis j’ai choisies et prises pour maîtresses.
Mais au bout de ma course, déjà je le devine,
Un destin fabuleux dans le fond se dessine,
Une falaise abrupte et un envol douteux,
Voyage en solitaire en pays d’entre deux.
Mais avant de partir, j’irai porter des fleurs
Au fou de Charleville dont la mère est en pleur…
A cette femme encore mon don est secourable
Car elle seule aussi m’apparaît plus aimable
Que l’impiété jeune, même la plus affable ;
Et les eaux souterraines, dans leur vive fraîcheur,
N’ont pas jeté la vie hors des ces profondeurs
Pour la voir replonger au sein de la torpeur,
Quand brille sur l’horizon, un astre incandescent
Dont les rayons éveillent,
Du terreau qui sommeille,
Le regard des fleurs.
#7
Posté 25 novembre 2008 - 03:02
Tu dois savoir combien il est dur de le demander. A toi d'en faire ce que bon te semble. Je ne porte pas la même pointure que toi et je le reconnais.
On dit: il n'y a que les imbécilles qui ne changent pas d'avis.
Poète Miel d'orange, je vous aime d'amitié.
Margod
#8
Posté 25 novembre 2008 - 09:27
Là très c'est clair, tu me juges vraiment à la hâte, ce qui veut forcément dire que tu es conne, et qui dit conne dit aussi pas très intelligente.
Je note encore que tout ceci peut signifier que tu es le genre de personne à oublier vite, je dis cela, parce que si ma mémoire ne m'as pas trop trompée, à un moment donné, tu étais inscrite sur mon forum,
http://homere.forumactif.com/espace-poetiq...-taime-t329.htm
puis ensuite tu as payés les frais d'une démission forcée, alors cesse de te la jouer avec moi, si non gars à toi.
Et pour avoir oser dire l'avez-vous banie?
#9
Posté 26 novembre 2008 - 07:37