Dans ton regard happant
Germe une vie de folie
L’arrêt nous unit
Et l’attente nous allie
J’avance dans le couloir
De tes désirs espoirs
Tu aperçois mon angoisse
Tu recule me libère de l’espace
Je me plie en deux
Je ferme mes yeux
Tu brise le silence
Incertain tu te lances
Je détourne ma tête
Je poursuis ma fuite
La vie t’éloigne
Ma vie m’éloigne
Puis on se rejoint
On fait les quatre coins
Les temps défilent
Nos espoirs frétillent
Les jours se font jaunes
Je m’y abonne
Je t’invite à faire un pas
Tu m’invite au repas
Un soir, une heure
Un temps de dormeur
J’insiste, je force le raisonnement
Une grimace fait le jugement
Des feuilles incrédules
Voltigent, j’articule, je cumule
Je poursuis l’indifférence
Tu traine l’indulgence
Respect, incertitude
Voile prude
La fin n’est pas une fin

hors saison
Débuté par Nada, nov. 09 2008 12:00
5 réponses à ce sujet
#1
Posté 09 novembre 2008 - 12:00
#2
Posté 09 novembre 2008 - 11:48
J'aime ce texte, lancinant comme une obsession...
#3
Posté 10 novembre 2008 - 12:58
J'aime ce texte, lancinant comme une obsession...
Merci Claricorne...
#4
Posté 10 novembre 2008 - 01:14
quel merveilleux calembour !L’arrêt nous unit
Et l’attente nous allie
#5
Posté 10 novembre 2008 - 01:30
quel merveilleux calembour !
Et quelle merveilleuse calemb®edaine ! Fais gaffe à ne pas prendre trop de ventre, Julien...car tes bourrelets ne sont pas d'amour...ou bien?...
#6
Posté 10 novembre 2008 - 08:30
Eh beh ! Tu as l'air bien informé toi ... Sauras-tu donner le nombre exact de mes bourrelets ?Et quelle merveilleuse calemb®edaine ! Fais gaffe à ne pas prendre trop de ventre, Julien...car tes bourrelets ne sont pas d'amour...ou bien?...