
Pauvre poésie
#1
Posté 12 novembre 2008 - 08:43
Un blanc pur rêvant mille couleurs encore, le temps de sa virginité.
Puis la voilà tremblante, comme ses soeurs pendant flasques avant la chute,
Frissonnante face à la plume habillée de vulgarité et qui s'apprête à la violer.
Dois-je espérer que tu restes vide ?
#2
Posté 12 novembre 2008 - 10:17
La pauvreté gagne nos vers. Elle ronge chaque jour un peu plus. Ne reste souvent de beau que la feuille où ils reposaient.
Un blanc pur rêvant mille couleurs encore, le temps de sa virginité.
Puis la voilà tremblante, comme ses soeurs pendant flasques avant la chute,
Frissonnante face à la plume habillée de vulgarité et qui s'apprête à la violer.
Dois-je espérer que tu restes vide ?
Offerte au jour très pur, la page ténébreuse
Eclaire sur tes traits le doute qu'elle y creuse
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#3
Posté 13 novembre 2008 - 12:36
Bien que d'accord sur le fond avec toi, je trouve qu'il reste parmi nos chers rimailleurs de très belles et alertes plumes!
Allez, reprends courage!

#4
Posté 13 novembre 2008 - 04:47
yo Cyraknow belles et alertes plumesje trouve qu'il reste parmi nos chers rimailleurs de très belles et alertes plumes!
Allez, reprends courage!
et courage

tiens je viens de lire "l'haleine du vent khenat par moi farid khenat" posté par aliéné

ça fait comme ça
Je riais, comme je ne pouvais pleurer de joie
En marchant vers l'oubli me montrant la voie
Qu'occupait l'entichée qu'oubliait le jour,
Entre les crocs acérés de la nuit, sans atours.
si je suis bien c'est ça :
le jour, entre les crocs de la nuit (ces crocs sont acérés) oubliait
une entichée ; mais cette entichée elle, occupait une voie que me
montrait l'oubli ; n'empêche que cette voie (même occupée par l'entichée)
j'y marchais quand même, j'y marchais en riant parce que je ne pouvais pas
pleurer... (pas pleurer de joie)
je crois que j'ai à peu près capté mais je retourne repérer le parcours. Si l'analyse grammaticale
étrangle toute poésie là il y a sept verbes dans cette strophe, une apposition un participe présent suivi
d'un gérondif trois compléments d'objet directs un indirectdeux compléments de lieu un de nom un
circonstanciel yo yo c'est chaud
j'y retourne je vais lire la deuxième strophe et je reviens c'est moi l'entichée
#5
Posté 13 novembre 2008 - 05:26
une seconde de sérieux...La pauvreté gagne nos vers. Elle ronge chaque jour un peu plus. Ne reste souvent de beau que la feuille où ils reposaient.
Un blanc pur rêvant mille couleurs encore, le temps de sa virginité.
Puis la voilà tremblante, comme ses soeurs pendant flasques avant la chute,
Frissonnante face à la plume habillée de vulgarité et qui s'apprête à la violer.
Dois-je espérer que tu restes vide ?
personne n'a pensé à louer Arwen la poésie vraie de ton texte entre automne et hiver
#6
Posté 13 novembre 2008 - 07:20
#7
Posté 13 novembre 2008 - 09:42
incitation au viol, ça prend dans les combien légalement?
La nudite des fleurs c'est leur pudeur charnelle
Qui palpite et s'emeut comme un sexe femelle
Baisant d'élytres bleus leur écumeuse ardeur
Elles prévoient qu'on veut violer leur odeur