Tempêtes
Vagues déferlantes sur les rochers
Embrasent mes sens déchaînés
Dansant au son du vent
Suivant le rythme du temps
Regard filant au loin, dans les terres
La course des nuages est en verve
Couleurs noirs et gris se succédant
Comme une chevauchée galopante
Noyant plaines et chemins
Sous le petit matin
La pluie se fait caressante
Pour se faire envahissante
Courant à perdre haleine
Pour fuir cette haine
Dévastant sur son passage
Ne voulant être sage
Arbres tordus se rompant
Sous ses flots incessants
Demandent grâce à Eole
Qui continue son errance folle
Comme une horde sauvage
Continuant son voyage
Elle ne se veut apaisante
Mais accablante
Plaines et vallées saccagées
Animaux et humains déplacés
La tempête se fait puissante
Pour devenir intempérance
M’emportant sur son sillage
Elle me crie sa rage
Sans aucun répit
Demandant un sursis
Terminant sa fuite
Sans aucune suite
Elle se fait berçante
Me posant dormante