La nuit offrit larmes de suie pour lire sans détours la langue de ton échine.
Ainsi, toujours tu te courbas dans le repli des cashmeres,
Comme frôlé par un ciel incertain, coulures à l'encre de Chine,
Ta joue contre ma main posée sous la pression des Zéphyrs.
Et tu crus précieuse ta goutte d'Arabie, tout doucement coulée,
Emportée par ta rondeur exclusive et en frémissant, dans le béton ;
Mais pourtant, pas un grincement d'or ou de pépite je ne pus donner
Afin que la chaste mer montât à tes reins et déferlât à ton front.
Il en fut un qui se donna pour rien et, frêle papillon blanc d'ivoire,
Je le cueillis dans mes mains avides. Il ne dort plus désormais
Sans déposer sous son oreiller d'alchimiques pensées
Qui, de plomb en métaux précieux changées, ternissent mes miroirs.
Ses soleils ardents épousent au mieux les éblouissements de mai
Et son sourire a un éclat qui seul peut mes morceaux de cœur panser.

Alchimie du désir
Débuté par comateen, nov. 15 2008 10:24
5 réponses à ce sujet
#1
Posté 15 novembre 2008 - 10:24
#2
Posté 16 novembre 2008 - 10:26
C'est proche de l'excellence comateen
jo
jo
#3
Posté 16 novembre 2008 - 12:01
Comtoise, je te trouve vachement oecuménique ces temps-ci
tu veux plus donner l'heure ?
mange pas dans toutes les gamelles
t'as vu ton nouveau pseudo ?
tu veux plus donner l'heure ?

mange pas dans toutes les gamelles
t'as vu ton nouveau pseudo ?

#4
Posté 16 novembre 2008 - 01:16
Sacré Paname tu me feras toujours rire..lol...

#5
Posté 16 novembre 2008 - 06:36
Très rond en bouche!

#6
Posté 17 novembre 2008 - 11:35
salut, c'est un écriture très surréelle que tu nous offre,
avec un espace changeant qui semble n'avoir pas de limite
évoquant peut-être le toit léger d'un draps comme "un ciel incertain"
et un monde intérieur s'échappant comme une "chaste mer"
ce mot "chaste" sanctifie ce corps transformé
et ce "je ne pus donner" qui amplifie ce sentiment de grâce reçue sans contrepartie
le blanc du papillon résonne avec chaste dans cette chose pure venue de l'intérieur
"alchimiques pensées" vient en parallèle avec le titre "alchimie du désir"
où l'on voit deux mondes en concurrence, celui des pensées et du désir
et ce sont ces pensées qui "ternissent" malgré leur nature précieuse
ce désir s'exprime enfin dans "ses soleils ardents" et "son sourire"
finalement simplement recevoir dans la nuit qui offre
avec un espace changeant qui semble n'avoir pas de limite
évoquant peut-être le toit léger d'un draps comme "un ciel incertain"
et un monde intérieur s'échappant comme une "chaste mer"
ce mot "chaste" sanctifie ce corps transformé
et ce "je ne pus donner" qui amplifie ce sentiment de grâce reçue sans contrepartie
le blanc du papillon résonne avec chaste dans cette chose pure venue de l'intérieur
"alchimiques pensées" vient en parallèle avec le titre "alchimie du désir"
où l'on voit deux mondes en concurrence, celui des pensées et du désir
et ce sont ces pensées qui "ternissent" malgré leur nature précieuse
ce désir s'exprime enfin dans "ses soleils ardents" et "son sourire"
finalement simplement recevoir dans la nuit qui offre