22 réponses à ce sujet

[Licorne Blanche]

Chute

Lorsque la chute se décide
En des mots imparfaits
A défaire le faire
A dire et redire
Ce qui poignarde
Comme un ciel d'argent
Qui étale son sang

Lorsque les sons se mêlent
De remuer au couteau
Ce qui là nous ensorcelle

Lorsque les ténèbres empoignent la lumière

Elle ne sait plus
Elle ne voit plus

Le puits est sans fond
Etrange lumière blafarde à l'horizon



essai de suite...

Un ciel vêtu de lumière
Apparente beauté d'un regard
En son reflet elle se découvre pâle
La nuit en elle se réveille
Le visage hagard

ou

Un ciel vêtu de lumière
Apparente beauté d'un regard
En son reflet la lune la découvre pâle

Le regard l'a dévêtue, elle voyage sans sa malle
La nuit en elle se réveille
Le visage hagard
Qu'était-ce donc, illusion qui émerveille?

Noirs sont ses horizons
Lorsque son regard voyage en funèbres oraisons

difficile de reprendre un poème interrompu...

entre ombre et lumière... entre rêve et réalité...
" Eclaire ce que tu aimes sans toucher à son ombre "...

me resteront ces paroles de lui...avant...la chute...
précieuses...paroles.

« Il reste toujours un peu de parfum de la rose

sur la main de celui qui l'a offert… »


Y avait-il pensé déjà, alors, à cette chute?....

Et cette phrase...de lui...

« Il faut beaucoup de courage pour montrer ses rêves à quelqu'un d'autre »…

Erma Bombeck

Qu'est-ce qui vous donne vie ?
Tout.
Tout ce qui n'est pas moi m'éclaire.
Tout ce que j'ignore et que j'attends.
L'attente est une fleur simple .
Elle pousse au bord du temps.
C'est une fleur pauvre qui guérit tous les maux.
Le temps d'attendre est un temps de délivrance.
Cette délivrance opère à notre insu.
Elle ne nous demande rien que de laisser faire, le temps qu'il faut, les nuits qu'elle doit.
Sans doute l'avez-vous remarqué:
notre attente -d'un amour, d'un printemps, d'un repos- est toujours comblée par surprise.
Comme si ce que nous espérions était toujours inespéré.
Comme si la vraie formule d'attendre était celle-ci:
ne rien prévoir - sinon l'imprévisible.
Ne rien attendre - sinon l'inattendu.

Christian Bobin

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[Mohamed Moustapha Moreau]

Tres verlainien,moi je suis plus rimbaldien...regarde mon profil,cependant ta fin aurait du etre une chute tres profonde en elle meme.

[Licorne Blanche]

Tres verlainien,moi je suis plus rimbaldien...regarde mon profil,cependant ta fin aurait du etre une chute tres profonde en elle meme.

Merci...un très beau compliment...car j'aime Verlaine...pourtant j'aime aussi, et depuis bien longtemps, Rimbaud...pour l'avoir lu maintes fois...et relu.
La fin...oui elle aurait du être une chute très profonde en elle-même. En réalité l'écriture de ce poème a été interrompue. Et je pense que des vers y auraient été ajoutés. Seulement après l'interruption je n'étais plus dans le fil pour poursuivre...il lui manque quelque chose...peut-être que j'y ajouterai des vers...si je retrouve le fil...conducteur...en son état, il est inachevé...comme beaucoup de choses dans cette vie...qui naissent et meurent...d'avoir été, ou cru être, et de n'être qu'un reflet de ce que l'on voudrait bien croire...espérer croire.
La chute, non écrite, est très profonde, tel un abîme sans fond, une descente aux abysses partie d'un ciel vêtu de lumière...
Je lui écrirais peut-être sa chute...
Merci pour le partage et le ressenti qui m'apporte.

[Mohamed Moustapha Moreau]

Je suis tres impatient de la lire

[Licorne Blanche]

Je suis tres impatient de la lire

Merci...j'ai essayé...je trouve que cela ne donne rien...je réessaierai peut-être encore...ou laisserai le poème inachevé...ce qui au fond lui conviendrait mieux...je crois...
Merci en tous les cas pour cette impatience...j'en suis touchée.

[Théo]

on sent la coupure dommage

j'aime la vidéo aussi...beaucoup

théo

[.ds.]

Le tout se tient pour moi.
Les essais sont d'une belle délicatesse, et je suis heureuse de savoir et comprendre :

"Chute"

Dans tous les cas, c'est une poésie nébuleuse où sont permi quelques bulles de bonheur... Ephémère soit-t-il.

J'aime vraiment. Merci.

[charly java]

Lorsque les mots "imparfaits" tendent à dessiner le silence, celui-ci peut prendre la forme d'un horizon blafard où le texte s'inachève...
Ce que dit le poème, il le fait...
Bien à toi

[Cyraknow]

Rien à ajouter; tout est dit. Oui, on sent la coupure, mais son imperfection fait son charme, et son interruption lui donne du caractère.

[Licorne Blanche]

on sent la coupure dommage

j'aime la vidéo aussi...beaucoup

théo

merci Théo...la coupure oui, on la sent...la suite explique la chute, en cela elle éclaire peut-être la première partie...et puis la vie est faite de coupures...aussi...

merci pour la vidéo...sans lien direct avec le poème...je l'aime aussi...beaucoup...

et puis on pourrait ajouter...après la chute...
cette chanson-là...pourquoi pas...

http://www.youtube.c...feature=related

qui n'a rien à voir avec le poème non plus!...juste pour le plaisir.

Rien à ajouter; tout est dit. Oui, on sent la coupure, mais son imperfection fait son charme, et son interruption lui donne du caractère.

Merci Cyraknow, je suis touchée par ton passage et par ce que tu écris.
L'imperfection...et son charme...la vie en son inattendu est imparfaite...un monde parfait...ce serait Bienvenue à Gattaca...Norway of Life...ou des mondes préfabriqués...loin de ce qui fait l'humain. Et ses émotions.
Je suis ravie que son interruption lui donne du caractère...j'aime ce mot-là...du caractère!

[Licorne Blanche]

Le tout se tient pour moi.
Les essais sont d'une belle délicatesse, et je suis heureuse de savoir et comprendre :

"Chute"

Dans tous les cas, c'est une poésie nébuleuse où sont permi quelques bulles de bonheur... Ephémère soit-t-il.

J'aime vraiment. Merci.

Merci, très touchée, ds. Et j'aime car tu expliques ce que tu ressens.
Merci pour la délicatesse des essais, peut-être plus "doux" après la chute...quoique dans la douceur peut se lire un regard très lucide et dénué de rêve.

Oui une poésie nébuleuse...je ne sais pas écrire noir sur blanc et en clair...sans doute faudrait-il équiper les poèmes de décodeurs...et pourtant tout s'explique...en un sens intérieur...que je suis peut-être bien la seule à comprendre...il est vrai...pudeur? lecture entre les lignes?...et ce qui s'y raconte est si simple aussi...comme la vie, n'est-ce pas? en ses instants où le sabre coupe la tête des rêves innocents et fait couler le sang de rêves d'antan, où s'étaient couchés les branches du saule, en son romantisme désuet...ou est-la lune qui rêvait?...à trop se croire sur la lune...le soleil aveugle au grand jour. Là je crois que je n'éclaire pas plus en réalité!...

Permises quelques bulles de bonheur. Oui...il y a eu. Ce fut. Instants éphémères. Où la beauté et l'émerveillement étaient.
Ne sont plus...Déjà...

D'où la "chute".

Poésie nébuleuse...ds je serais ravie d'éclairer en ceci ou cela, tout en préservant ce qui devrait rester entre les lignes, éclairer en délicatesse...

Merci vraiment, ds, tes paroles m'amènent à réfléchir. Et j'aime cela.

Lorsque les mots "imparfaits" tendent à dessiner le silence, celui-ci peut prendre la forme d'un horizon blafard où le texte s'inachève...
Ce que dit le poème, il le fait...
Bien à toi

Le silence des mots...dessiner des échardes qui s'enfoncent, si difficiles à retirer...après...
Le silence...après les mots...ces mots-là...
Le silence...après...

Loin est le regard. Regard. Premiers instants.
Autre regard. Derniers instants.

Imparfaite...
Imparfaits...

Illusion de beauté.

"Le texte s'inachève"...si joli cela...peut-être préférer l'inachevé...

Tes paroles toujours si belles...comme un prolongement aux miennes...une compréhension subtile...
Oui, Charly Java, ce que dit le poème, il le fait...hélas...
Bien à toi

[Emrys]

Ah la chute du verbe, comme une averse en été ou une pluie fine sur les rochers de nos âmes,
ces lentes précipitations de l'être
dans ce qu'il cherche à dire,
à redire "Lorsque les ténèbres empoignent la lumière"

alors l'on voit poindre cette " Etrange lumière blafarde à l'horizon" qui laisse des traces sur la grêve..
et

l'on ramasse étonné des fragments de rocher

pour les assembler et dire l'ineffable, en faire une mémoire vive.

Vaines tentatives ? Saines tentations..."lorsque nos regards voyagent en funèbres oraisons"


"Sur les sens des homme, il semble qu'un alkahest a été versé. Leurs désirs, leurs pensées ne se condensent qu'un instant seulement..." Novalis


Emrys

[claricorne]

J'aime aussi!
La coupure comme un souffle que l'on reprend...
Merci pour la vidéo!

[Licorne Blanche]

oui, c'est très subtile belle licorne blanche

bisous

merci belle et féline Bohemia...touchée et ravie par ton passage...
très subtil...merci...saisir au-delà des lignes...au-delà des courbes...
belle licorne blanche...joli son à entendre...
la belle licorne blanche t'envoie sur sa crinoline qui vole au vent de jolis bisous

J'aime aussi!
La coupure comme un souffle que l'on reprend...
Merci pour la vidéo!

Merci Clari!
Te lire...une belle respiration que la tienne...si beau ce que tu as écris là...comme un souffle que l'on reprend...oui...

Merci...

[Lotus]

L'imperfection de vos mots me semble si parfaite.Sensation étrange...étrange comme la lumière blafarde à l'horizon lorsque vous cessez d'écrire sur un ciel d'argent.
Peu importe la chute, licorne blanche, pourvu qu'elle nous laisse entrevoir la beauté...

Très beau clip, j'ai adoré.

Lotus

[Licorne Blanche]

L'imperfection de vos mots me semble si parfaite.Sensation étrange...étrange comme la lumière blafarde à l'horizon lorsque vous cessez d'écrire sur un ciel d'argent.
Peu importe la chute, licorne blanche, pourvu qu'elle nous laisse entrevoir la beauté...

Très beau clip, j'ai adoré.

Lotus

Vos mots me sont si importants...sensation étrange aussi...comme si vous saisissiez en transparence ce qui anime en son intérieur ces paroles de moi. Elégance et délicatesse, finesse, je lis en son essence ce que vous écrivez. Et j'en suis profondément touchée...perception autre...
"Si parfaite"...tant de délicatesse...si elle était plus de son monde, à lui, ce regard, la délicatesse, la lumière blafarde à l'horizon je ne l'écrirai pas...j'ai cessé d'écrire sur un ciel d'argent...il y a de ces ciels d'argent qui ont scintillé de façon si extraordinaire qu'il semble impensable de s'apercevoir que ce n'était qu'un ciel...et pourtant...alors le sang s'écoule...et les larmes pleurent à l'intérieur...lorsque la beauté entrevue, comme une promesse, une si belle promesse, s'éteint...et pourtant...

"Peu importe la chute, licorne blanche, pourvu qu'elle nous laisse entrevoir la beauté..." la beauté, je l'ai entrevue...et n'est-ce pas une douleur étrange que d'avoir entrevu quelque chose d'étonnament pur et sans pareil, troublant, et de voir son contraire apparaître?...cela valait-il la peine d'entrevoir une si grande beauté? Je ne sais...cela demeure sans réponse...la seule réponse...une douleur sourde au coeur de la poitrine...et l'impuissance à comprendre...

l'ombre et la lumière...

"Un ciel vêtu de lumière
Apparente beauté d'un regard
En son reflet la lune la découvre pâle"

La lumière...une lumière si belle...et magique...
Apparente beauté d'un regard...
Une contrée sans nom...
un monde à la Grand Meaulnes
pur de romantisme
comme cet inaccessible
comme un rêve impossible
comme une envie d'y croire...

"Qu'était-ce donc, illusion qui émerveille?"
entrevoir la beauté...mais la beauté entrevue peut-elle n'être qu'illusion?

"Noirs sont ses horizons
Lorsque son regard voyage en funèbres oraisons "
hélas...le même regard...un autre regard...

une chanson...
quelques photographies

lorsqu'un regard vous apprend...à voir la lumière...
et vous l'enlève l'instant d'après...et vous laisse dans le noir...

avec seules des larmes en réponse


Luz Casal
Lo eres todo

cette chanson dit beaucoup...hélas...

Ravie d'avoir ouvert une porte sur un autre univers...et que vous ayez adoré le clip...Marissa Nadler, je l'ai vue en concert...très émouvante...une voix magnifique...au bout d'elle-même...en finesse...et délicatesse...

Vos paroles ont amené des paroles...

Merci...infiniment.

Amicalement

Licorne Blanche

"Cada vez que veo tu fotografía,
descubro algo nuevo que antes no veía,
y me haces sentir lo que nunca creí."

la beauté...peut-être...

"eres mi perdición, mi equivocación,
eres mi muerte y mi resurreción.
Eres mi aliento y mi agonía"

et le reste...son contraire...

Que mi amor no descanse si de amor se trata...
Que mon amour ne se repose pas (ne s'endorme pas) si c'est d'amour qu'il s'agit...

[Licorne Blanche]

Ah la chute du verbe, comme une averse en été ou une pluie fine sur les rochers de nos âmes,
ces lentes précipitations de l'être
dans ce qu'il cherche à dire,
à redire "Lorsque les ténèbres empoignent la lumière"

alors l'on voit poindre cette " Etrange lumière blafarde à l'horizon" qui laisse des traces sur la grêve..
et

l'on ramasse étonné des fragments de rocher

pour les assembler et dire l'ineffable, en faire une mémoire vive.

Vaines tentatives ? Saines tentations..."lorsque nos regards voyagent en funèbres oraisons"


"Sur les sens des homme, il semble qu'un alkahest a été versé. Leurs désirs, leurs pensées ne se condensent qu'un instant seulement..." Novalis


Emrys

Vous écrivez...vous prenez le temps de lire...d'entrer dans cet univers qui est mien...
de lire en transparence...
comme si j'étais à jour de la lumière...
vous lisez ces ombres...
vous lisez ces précipitations, lentes précipitations de l'être, là où perlent des goutelettes qui disent que le vivant est là, dans sa sensibilité à fleur de peau...les coeurs froids eux ne ressentent rien...ils raisonnent...ou alors ils sont en prison...et ont oublié ces pluies fines...on ne peut rien pour ces coeurs-là...ne pas s'y perdre...
rester à jour de la lumière...

Je suis infiniment touchée par vos paroles, cher Emrys, car elles viennent chercher à la racine...racine de l'âme...et qu'est-ce que l'âme? un mystère...
Vous me rendez à ce sentiment de beauté...il existerait donc quelque part...

Rochers de l'âme...si beau...

"L'être lorsqu'il cherche à dire "Lorsque les ténèbres empoignent la lumière""
L'ombre et la lumière...intrinsèquement liées...
Et lorsque les ténèbres empoignent la lumière...plonger dans le sombre...quels abysses infinis?...
quand la lumière peut être si belle...ici et là...

"alors l'on voit poindre cette " Etrange lumière blafarde à l'horizon" qui laisse des traces sur la grêve..."

des traces...oui...figées en instants...images...instantanés...

"et

l'on ramasse étonné des fragments de rocher

pour les assembler et dire l'ineffable, en faire une mémoire vive."

oui...je ne sais que dire...si ce n'est...vous avez compris...
oui ces fragments d'âme couturés à même les larmes, pour écrire à même les ténèbres ce qui est à vif.

"Vaines tentatives ? Saines tentations..."lorsque nos regards voyagent en funèbres oraisons""
J'ai aimé..."Vaines tentatives"...c'est vrai, il n'est pas vain de ressentir, d'être troublé...même si...les ténèbres qui s'ensuivent...
"Saines tentations"...oui des tentations...sont-elles saines? peut-être...je n'ai pas la réponse...
"Son regard voyage en funèbres oraisons"...de la lumière entrer dans l'ombre...d'un regard...

"Sur les sens des homme, il semble qu'un alkahest a été versé. Leurs désirs, leurs pensées ne se condensent qu'un instant seulement..." Novalis

Merci infiniment pour cette citation, si belle, de Novalis, et j'aime ces écrivains romantiques, et Hölderlin, Rilke, Nerval...Lautréamont et Les chants de Maldoror...

Oui leurs désirs, leurs pensées ne se condensent qu'un instant seulement.
Parfois cet instant est fabuleux, inoubliable, intense, très beau.
Mais il ne se condense qu'en un instant seulement.
Et lorsque l'instant est ainsi fabuleux, la chute n'en est que plus grande.

La lumière ne peut être toujours.

Parfois une lumière plus faible suffirait, parée de gaieté.

Cette lumière-là avait déjà la couleur de l'ombre à l'instant même où elle est née...

Cette magie...lorsque les arbres et les sculptures se disaient...lorsque l'émerveillement était...
Lorsque l'innocence et la pureté s'aimaient...
Disparues...

Regard de lumière...même regard...regard de l'ombre...en un seul et même regard.
Quoi de plus effrayant?...

Merci pour cette délicatesse et cette pudeur dans ce que vous avez écrit...cette beauté...

Reconnaissances poétiques

Licorne Blanche

Le couperet est tombé...aujourd'hui...mercredi...le coeur de la Licorne saigne...abondamment...ce regard...le verra-t-elle encore? "il n'y a pas de chemin futur qui nous attend"
Tes textes sont des pures merveilles…
Musique d'ange lorsque tu les lis…
Rêveries lorsque les yeux peuvent les lire…

à quoi bon?...si tout s'arrête?...l'écriture...ce n'est pas ce qui m'importe...c'est lui...son regard...je suis si triste...inconsolable...
je n'ai pas eu les clés...sans doute...
quand je crois aux instants...sans penser au futur...instants présents...

[Lotus]

Vos mots me sont si importants...sensation étrange aussi...comme si vous saisissiez en transparence ce qui anime en son intérieur ces paroles de moi. Elégance et délicatesse, finesse, je lis en son essence ce que vous écrivez. Et j'en suis profondément touchée...perception autre...
"Si parfaite"...tant de délicatesse...si elle était plus de son monde, à lui, ce regard, la délicatesse, la lumière blafarde à l'horizon je ne l'écrirai pas...j'ai cessé d'écrire sur un ciel d'argent...il y a de ces ciels d'argent qui ont scintillé de façon si extraordinaire qu'il semble impensable de s'apercevoir que ce n'était qu'un ciel...et pourtant...alors le sang s'écoule...et les larmes pleurent à l'intérieur...lorsque la beauté entrevue, comme une promesse, une si belle promesse, s'éteint...et pourtant...

"Peu importe la chute, licorne blanche, pourvu qu'elle nous laisse entrevoir la beauté..." la beauté, je l'ai entrevue...et n'est-ce pas une douleur étrange que d'avoir entrevu quelque chose d'étonnament pur et sans pareil, troublant, et de voir son contraire apparaître?...cela valait-il la peine d'entrevoir une si grande beauté? Je ne sais...cela demeure sans réponse...la seule réponse...une douleur sourde au coeur de la poitrine...et l'impuissance à comprendre...

l'ombre et la lumière...

"Un ciel vêtu de lumière
Apparente beauté d'un regard
En son reflet la lune la découvre pâle"

La lumière...une lumière si belle...et magique...
Apparente beauté d'un regard...
Une contrée sans nom...
un monde à la Grand Meaulnes
pur de romantisme
comme cet inaccessible
comme un rêve impossible
comme une envie d'y croire...

"Qu'était-ce donc, illusion qui émerveille?"
entrevoir la beauté...mais la beauté entrevue peut-elle n'être qu'illusion?

"Noirs sont ses horizons
Lorsque son regard voyage en funèbres oraisons "
hélas...le même regard...un autre regard...

une chanson...
quelques photographies

lorsqu'un regard vous apprend...à voir la lumière...
et vous l'enlève l'instant d'après...et vous laisse dans le noir...

avec seules des larmes en réponse


Luz Casal
Lo eres todo

cette chanson dit beaucoup...hélas...

Ravie d'avoir ouvert une porte sur un autre univers...et que vous ayez adoré le clip...Marissa Nadler, je l'ai vue en concert...très émouvante...une voix magnifique...au bout d'elle-même...en finesse...et délicatesse...

Vos paroles ont amené des paroles...

Merci...infiniment.

Amicalement

Licorne Blanche

"Cada vez que veo tu fotografía,
descubro algo nuevo que antes no veía,
y me haces sentir lo que nunca creí."

la beauté...peut-être...

"eres mi perdición, mi equivocación,
eres mi muerte y mi resurreción.
Eres mi aliento y mi agonía"

et le reste...son contraire...

Que mi amor no descanse si de amor se trata...
Que mon amour ne se repose pas (ne s'endorme pas) si c'est d'amour qu'il s'agit...

[Lotus]

Je pense que, dans l'univers des mots, il est important de pouvoir découvrir par transparence ce qui anime l'auteur, même au risque de se tromper, parfois. Il faut tenter de trouver les clés ou alors apprécier juste pour la beauté des mots et celle du phrasé.
Mes mots vous semblent importants?Je le prends pour un compliment venant de quelq'un qui en "joue" aussi bien que vous et dont l'art de la tournure frise la perfection.

Vous avez rédigé ci-dessous un texte magnifique et vos références en compléments sont toujours d'un goût exquis.

Pour celà je vous remercie.

Il ne faut jamais regretter d'entrevoir la beauté même si elle est éphémère, si elle occasionne des larmes...c'est en tous cas, ce que je ressens.

Pour tout ce que vous m'apportez, je vous remercie encore.

Lotus

Vos mots me sont si importants...sensation étrange aussi...comme si vous saisissiez en transparence ce qui anime en son intérieur ces paroles de moi. Elégance et délicatesse, finesse, je lis en son essence ce que vous écrivez. Et j'en suis profondément touchée...perception autre...
"Si parfaite"...tant de délicatesse...si elle était plus de son monde, à lui, ce regard, la délicatesse, la lumière blafarde à l'horizon je ne l'écrirai pas...j'ai cessé d'écrire sur un ciel d'argent...il y a de ces ciels d'argent qui ont scintillé de façon si extraordinaire qu'il semble impensable de s'apercevoir que ce n'était qu'un ciel...et pourtant...alors le sang s'écoule...et les larmes pleurent à l'intérieur...lorsque la beauté entrevue, comme une promesse, une si belle promesse, s'éteint...et pourtant...

"Peu importe la chute, licorne blanche, pourvu qu'elle nous laisse entrevoir la beauté..." la beauté, je l'ai entrevue...et n'est-ce pas une douleur étrange que d'avoir entrevu quelque chose d'étonnament pur et sans pareil, troublant, et de voir son contraire apparaître?...cela valait-il la peine d'entrevoir une si grande beauté? Je ne sais...cela demeure sans réponse...la seule réponse...une douleur sourde au coeur de la poitrine...et l'impuissance à comprendre...

l'ombre et la lumière...

"Un ciel vêtu de lumière
Apparente beauté d'un regard
En son reflet la lune la découvre pâle"

La lumière...une lumière si belle...et magique...
Apparente beauté d'un regard...
Une contrée sans nom...
un monde à la Grand Meaulnes
pur de romantisme
comme cet inaccessible
comme un rêve impossible
comme une envie d'y croire...

"Qu'était-ce donc, illusion qui émerveille?"
entrevoir la beauté...mais la beauté entrevue peut-elle n'être qu'illusion?

"Noirs sont ses horizons
Lorsque son regard voyage en funèbres oraisons "
hélas...le même regard...un autre regard...

une chanson...
quelques photographies

lorsqu'un regard vous apprend...à voir la lumière...
et vous l'enlève l'instant d'après...et vous laisse dans le noir...

avec seules des larmes en réponse


Luz Casal
Lo eres todo

cette chanson dit beaucoup...hélas...

Ravie d'avoir ouvert une porte sur un autre univers...et que vous ayez adoré le clip...Marissa Nadler, je l'ai vue en concert...très émouvante...une voix magnifique...au bout d'elle-même...en finesse...et délicatesse...

Vos paroles ont amené des paroles...

Merci...infiniment.

Amicalement

Licorne Blanche

"Cada vez que veo tu fotografía,
descubro algo nuevo que antes no veía,
y me haces sentir lo que nunca creí."

la beauté...peut-être...

"eres mi perdición, mi equivocación,
eres mi muerte y mi resurreción.
Eres mi aliento y mi agonía"

et le reste...son contraire...

Que mi amor no descanse si de amor se trata...
Que mon amour ne se repose pas (ne s'endorme pas) si c'est d'amour qu'il s'agit...

[Licorne Blanche]

Je pense que, dans l'univers des mots, il est important de pouvoir découvrir par transparence ce qui anime l'auteur, même au risque de se tromper, parfois. Il faut tenter de trouver les clés ou alors apprécier juste pour la beauté des mots et celle du phrasé.
Mes mots vous semblent importants?Je le prends pour un compliment venant de quelq'un qui en "joue" aussi bien que vous et dont l'art de la tournure frise la perfection.

Vous avez rédigé ci-dessous un texte magnifique et vos références en compléments sont toujours d'un goût exquis.

Pour celà je vous remercie.

Il ne faut jamais regretter d'entrevoir la beauté même si elle est éphémère, si elle occasionne des larmes...c'est en tous cas, ce que je ressens.

Pour tout ce que vous m'apportez, je vous remercie encore.

Lotus

Oui je pense, comme vous, qu'il est important de pouvoir découvrir par transparence ce qui anime l'auteur. Les mots sont une passerelle vers le monde de celui ou celle qui l'écrit. Pas seulement.
Dans la vie. Aussi. Pouvoir découvrir par transparence ce qui réside à l'intérieur. Voir au-delà des images. Ne pas s'y arrêter.

La transparence...tenter de trouver les clés.
La transparence s'offre à qui est prêt à la lire. A entrer en elle comme en un écrin de soie précieuse.

Lire vos textes, les lire là où ils mènent, là où ils emmènent.
Il y a des textes, où la transparence est, à s'imprégner de leurs paroles...on y atteint. Ou on atteint à quelque chose.
L'indicible. Peut-être.

Cet indicible qui naît dans les instants. Aussi.
Dans des pas. Dans un parc. Lorsque le silence est là. Et que seuls les regards...
Temps suspendu...et le temps s'arrête...comme une image à l'infini. Indéfinissable.
Dans son trouble intemporel. Et profond.

En un regard on entrevoit des mondes. Autres mondes. Des possibles inconnus.
Des terres inexplorées...des langues de sable...des univers inédits...

Oui vos mots me semblent importants. Ils me sont importants. Je ne pourrais ni ne voudrais vous dire pourquoi.
C'est ainsi. Ils résonnent. Sans raisonner.

"quelq'un qui en "joue" aussi bien que vous et dont l'art de la tournure frise la perfection." Merci infiniment...
Si cet art de la tournure je l'avais dans la vie...à retenir un regard qui s'enfuit...et dont je n'ai pas les clés...

Ce texte magnifique...je le dois à un regard...ou à quelque chose d'inconnu et qui m'échappe...

"Il ne faut jamais regretter d'entrevoir la beauté même si elle est éphémère, si elle occasionne des larmes...c'est en tous cas, ce que je ressens."

Oui vous avez raison, je ne regrette pas de l'avoir entrevue...éphémère beauté...et elle m'a ouvert des mondes...
Larmes oui...de ne pouvoir continuer à entrevoir cette beauté...et d'en être privée...alors que je venais à peine de l'apercevoir...et que des mondes de possibles s'y engouffraient...et que la lumière était...la lumière est...en lui...dans la nature...dans la vie...mais je suis orpheline de lui...mon regard...son regard...il m'a privée de son regard...je suis orpheline de cette beauté...à peine aperçue...orpheline de tant et tant...si mes larmes ne coulent plus, mon coeur saigne toujours et encore...à ne pas comprendre...à ne rien y comprendre...quand ce trouble...si particulier...était là...dans sa beauté...magnifique...intensément présent...

Je vous remercie infiniment, ces paroles me viennent, comme une résonance...

Vous les comprendrez...je crois...vous saurez...ce qu'il ne sait pas...ou ce qu'il sait...et ne veut pas voir...dans son regard...

Larmes intérieures d'une Licorne orpheline d'un regard et d'une infinie douceur qui s'est immiscée en elle.

Merci infiniment...vous m'apportez...sans que je sache pourquoi ni comment.

Licorne Blanche

[Lotus]

Je comprends chaque mot, licorne Blanche, chaque larme parce que mon âme est sans doute dans un état tel qu'elle est réceptive à votre souffrance.

Ne plus se voir dans un autre regard ou devenir si transparente que cet autre regard devienne indifférent, c'est une vraie douleur.Sans doute, l'indicible.

Faut-il tenter de retenir un regard qui s'enfouit? Je ne sais si c'est le meilleur des choix.

Tout est éphémère, je le constate chaque jour. Je m'adapte mais avec un flot de souffrances inutiles.


La lumière était, la lumière est, et elle sera...en tous cas, c'est la seule clé qu'il me reste.

Amicalement

Lotus

[Licorne Blanche]

Je comprends chaque mot, licorne Blanche, chaque larme parce que mon âme est sans doute dans un état tel qu'elle est réceptive à votre souffrance.

Ne plus se voir dans un autre regard ou devenir si transparente que cet autre regard devienne indifférent, c'est une vraie douleur.Sans doute, l'indicible.

Faut-il tenter de retenir un regard qui s'enfouit? Je ne sais si c'est le meilleur des choix.

Tout est éphémère, je le constate chaque jour. Je m'adapte mais avec un flot de souffrances inutiles.


La lumière était, la lumière est, et elle sera...en tous cas, c'est la seule clé qu'il me reste.

Amicalement

Lotus

Merci chère Lotus, puis le temps passe.

Retenir un regard qui s'enfuit? Non. Vous avez raison.
Puis il y a d'autres regards...à quoi bon s'en faire pour un regard? même si...celui-là...vous troublait...
Etre troublée...est chose assez rare.

Il y a des éphémères qui restent là...gardons-en la beauté.

Les souffrances sont inutiles, oui, quand la vie pleine est là, et qu'il n'y a pas de temps à perdre pour la rendre joyeuse et vive!...

La lumière oui, elle était, est et sera! Si belle la lumière!...

Merci infiniment chère Lotus

Amicalement

[Licorne Blanche]

La chute...une chute de tissu...chute de reins...
Chute de mots...comme le mot fin...faim de quoi? faim de fin, suite et fin, histoires sans fin, the end...
Début et fin, fin et début, tout commence là où rien ne se finit...car tout commence indéfiniment.

Le mot fin est dit, ici je ne reviendrai plus, et vous dit aurevoir, vous remercie de vos silences et de laisser ces mots sans réponse...