
MON PERE
#1
Posté 18 novembre 2008 - 08:48
Des yeux à m'en donner des larmes
Des yeux qui pleurent à l'éternel
Dans lesquels on cherche la vie
Il a souvent la tête baissée
Avec les pieds qui traînent un peu
Un peu trop lourds d'avoir danser
Dans le mensonge et dans l'oubli
Ma jeunesse n'est pas loin de lui
Mais elle est fière d'avantage
Elle a des femmes au creux des bras
Qui lui rendent un peu de son ombre
Ma jeunesse n'est pas loin de lui
Et veut porter ces bras trop lourds
Elle veut le faire danser un peu
Dans ces rues qui n'ont pas de nom
Mais ma jeunesse est bien trop jeune
Pour comprendre les demi-mots
Elle ne pense qu'Ã monter la route
Qui l'amène à la grande ville
Avec des filles au creux des bras
Et des bouteilles au creux des mains
Avec des sourires dans les yeux
Dans lesquels on trouve la vie
Avec des filles au creux des reins
Car elles ont bu dans ma bouteille
Des filles qui ne sont que des ombres
Pour qui "je t'aime" ne veut rien dire
Il a des yeux mon père
A me transformer en statue
Et qui m'excusent depuis longtemps
De ne vouloir être comme lui
A me dire tous les jours qu'il sait
Et qui s'excusent de le savoir
Et qui se perdent dans le noir
Dans le dédain et le dépit.
#2
Posté 18 novembre 2008 - 10:54
sensibles et beaux
m'ont fait comme un pincement au coeur
un fils un père une relation unique
il est parfois des choses que l'on aimerait vivre ou revivre
merci Josselfeo
#3
Posté 18 novembre 2008 - 10:58
#4
Posté 18 novembre 2008 - 11:26
Il a des yeux mon père !
Des yeux à m'en donner des larmes
Des yeux qui pleurent à l'éternel
Dans lesquels on cherche la vie
Il a souvent la tête baissée
Avec les pieds qui traînent un peu
Un peu trop lourds d'avoir danser
Dans le mensonge et dans l'oubli
Ma jeunesse n'est pas loin de lui
Mais elle est fière d'avantage
Elle a des femmes au creux des bras
Qui lui rendent un peu de son ombre
Ma jeunesse n'est pas loin de lui
Et veut porter ces bras trop lourds
Elle veut le faire danser un peu
Dans ces rues qui n'ont pas de nom
Mais ma jeunesse est bien trop jeune
Pour comprendre les demi-mots
Elle ne pense qu'Ã monter la route
Qui l'amène à la grande ville
Avec des filles au creux des bras
Et des bouteilles au creux des mains
Avec des sourires dans les yeux
Dans lesquels on trouve la vie
Avec des filles au creux des reins
Car elles ont bu dans ma bouteille
Des filles qui ne sont que des ombres
Pour qui "je t'aime" ne veut rien dire
Il a des yeux mon père
A me transformer en statue
Et qui m'excusent depuis longtemps
De ne vouloir être comme lui
A me dire tous les jours qu'il sait
Et qui s'excusent de le savoir
Et qui se perdent dans le noir
Dans le dédain et le dépit.
Ton poème est beau, tes mots parlent bien de ton père. J'aime.
Pierre James
#5
Posté 19 novembre 2008 - 09:56
des vers pleins d'amour
j'aime beaucoup
merci
#6
Posté 19 novembre 2008 - 10:54
#7
Posté 19 novembre 2008 - 11:11
A me dire tous les jours qu'il sait
Et qui s'excusent de le savoir
Et qui se perdent dans le noir
Dans le dédain et le dépit.
c'est comme un hommage vers la vie
pourquoi ces derniers vers si sombres
c'est vrai il y a séparation mais dans le respect
espère pour toi le meilleur
#8
Posté 19 novembre 2008 - 11:25
c'est comme un hommage vers la vie
pourquoi ces derniers vers si sombres
c'est vrai il y a séparation mais dans le respect
espère pour toi le meilleur
Salut Joe, en fait ces 2 quatrains sont indissociables :
Il a des yeux mon père
A me transformer en statue
Et qui m'excusent depuis longtemps
De ne vouloir être comme lui
A me dire tous les jours qu'il sait
Et qui s'excusent de le savoir
Et qui se perdent dans le noir
Dans le dédain et le dépit.
Il ne peut changer car il est trop tard pour lui, il s'en excuse, et s'en attriste.
#9
Invité_souris_*
Posté 19 novembre 2008 - 11:53
Deux êtres qui se ressemblent, me replongent dans ma famille....
Beaucoup de suggestions qui ne m'indifferrent,
Amicalement
Souris
#10
Posté 19 novembre 2008 - 11:56
Bonjour Joss,
Deux êtres qui se ressemblent, me replongent dans ma famille....
Beaucoup de suggestions qui ne m'indifferrent,
Amicalement
Souris
Bonjour souris, 2 êtres qui se ressemblent et qui sont pourtant bien différents... à bientôt.
#11
Posté 19 novembre 2008 - 01:09
Et le dédain dans ses yeux, dans ce cas c'est pourquoi, pourqui ?Salut Joe, en fait ces 2 quatrains sont indissociables :
Il a des yeux mon père
A me transformer en statue
Et qui m'excusent depuis longtemps
De ne vouloir être comme lui
A me dire tous les jours qu'il sait
Et qui s'excusent de le savoir
Et qui se perdent dans le noir
Dans le dédain et le dépit.
Il ne peut changer car il est trop tard pour lui, il s'en excuse, et s'en attriste.
Amitiés
Pierre James
#12
Posté 19 novembre 2008 - 02:00
Et le dédain dans ses yeux, dans ce cas c'est pourquoi, pourqui ?
Amitiés
Pierre James
Salut Pierre, et bien c'est évident non, tout comme le mépris, c'est pour lui-même.
Et qui m'excusent depuis longtemps de ne vouloir être comme lui.
#13
Posté 19 novembre 2008 - 02:33
Salut Pierre, et bien c'est évident non, tout comme le mépris, c'est pour lui-même.
Et qui m'excusent depuis longtemps de ne vouloir être comme lui.
Comme le mépris, oui là je le ressens mieux
A bientôt

#14
Posté 19 novembre 2008 - 02:54