Tel un frêle radeau sur l'immense océan,
Mon cœur à tout jamais vogue dans ses tourments,
Aucune terre au loin n'accroche son regard,
Aucun port d'attache ne lui redonne espoir.
Seule la solitude est son amie fidèle,
Amante complaisante et pourtant si cruelle,
Qui le ronge sans cesse sans apporter l'oubli,
Ensemble chaque instant redevient infini.
Triste et pathétique la recherche éperdue,
De l'ile du bonheur pour un cœur tant déçu
Chaque île qui se dresse au loin à l'horizon
N'est que triste mirage, amère illusion.
Mon Dieu ! Moi qui ai foi en ta miséricorde,
Quel droit à ton pardon ainsi qu'à la concorde,
Pourrais-je un jour trouver la joie et le bonheur ?
Celle qui d'un regard étanchera mes pleurs
PS : dédié avec mon amitié à Dragon - dé - bridé