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ao
#1
Posté 05 décembre 2008 - 12:00
#2
Posté 05 décembre 2008 - 12:16
cette écriture.
Tellement que j'irai (si, si) jusqu'Ã dire,
les quelques "comme", "dans", "tel",
que j'éluderai si je voulais donner encore un peu plus de relief à ces images
qui en ont déjà beaucoup.
'lut ...
#3
Posté 05 décembre 2008 - 01:45
une très belle écriture je trouve..
à peine un ou deux problèmes de rythme par endroits..(à mon avis)
salutations amicales..
#4
Posté 05 décembre 2008 - 10:12

On y retrouve la solitude présente sur certaines toiles, l'importance du décor, etc...
J'aurai vraiment plaisir à le relire.
#5
Posté 05 décembre 2008 - 03:54
.
On parle encore de haut en bas par les fenêtres
-----seulement
---les décors ont changé
------------ce soir sur la rivière
--qui ne reflète plus ni les bruits ni les étoiles
le monde a la forme des ronds de fumée
---que tu lances comme des bouées de sauvetage
-dans l'abat-jour du vestibule
tu as le vent dans la poitrine
--un cadavre d'enfant dans l'angle du couloir
dans un coin de décembre une ampoule sans lumière
---ou plutôt
-les dernières miettes abandonnées sur la paume de la table
--sont le contour de ton visage
et sur le papier peint l'odeur du siècle qu'on efface
--tel un sourire
tu cherches à discerner les souvenirs qui passent
--comme l'éventail d'une gifle jetée contre les vitres
pas une main tendue
pas même une corde ou un grappin
---lancé de haut en bas à travers les étages
tu as les yeux couverts de neige
--et de poussière
---tu cherches le futur
comme un colin-maillard sur les toit d'un gratte-ciel
et tu as beau garder la tête renversée en arrière
il n'y a rien qui tombe
-pas même le plus petit le plus terne des murs
alors
tu ouvres la fenêtre
----------le silence est complet
.
Bonsoir Anton,
Merci pour ce texte à la fois profond et abstrait dans son coloriage. Une peinture, une vraie émotion.
Amitiés
Pierre James
#6
Posté 05 décembre 2008 - 04:10
Je vais essayer de l'épurer encore, en enlevant des conjonctions par exemple.
#7
Posté 05 décembre 2008 - 05:58
"...tu as le vent dans la poitrine
--un cadavre d'enfant dans l'angle du couloir
dans un coin de décembre une ampoule sans lumière
---ou plutôt
-les dernières miettes abandonnées sur la paume de la table
--sont le contour de ton visage
et sur le papier peint l'odeur du siècle qu'on efface
--tel un sourire
tu cherches à discerner les souvenirs qui passent
--comme l'éventail d'une gifle jetée contre les vitres..."
particulièrement dense et beau.
#8
Posté 05 décembre 2008 - 11:22
#9
Posté 09 décembre 2008 - 12:18
Hopper n'aurait peut-être pas ouvert la fenêtre, mais je chipote...

N'enlève rien.
#10
Posté 09 décembre 2008 - 05:39
Hopper a ouvert la fenêtre
#11
Posté 09 décembre 2008 - 05:42

C'est pas la fenêtre, c'est la porte, il a enlevé la porte. Regarde au deuxième plan, la hauteur de la lumière.
Mais je me trompe peut-être.
