Il fallait, au marché, reconstituer les vagues et courir derrière le vent pour faire le cerf-volant, Ilona tenait ma main, elle tenait le panier aussi qu'elle faisait riper contre le bitume, nous allions choisir les légumes qui finiraient en purée. Ilona regardait le ciel, assise sur les chaines qui divisaient les amarres du vieux port, elle se balançait, elle chantait, elle me demandait des choses que je ne comprenais pas.
Papa comment ça vole un gonéland ?
On allait à la terrasse d'un café pour manger des glaces, avec des pailles pour aspirer le jus qu'il y a au fond, et boire un soda puis l'on reprenait nos pieds pour marcher le long des murs qui traçaient le chemin.
Papa ? Pourquoi nous on vole pas ?
Arrivés aux abords de la citadelle, je prenais Ilona dans mes bras, elle me serrait le cou puis s'endormait, j'avais le panier qui me coupait la main, je continuais à contre-vent une chanson dans la tête. Tout devenait lourd.
Ilona, tu vois, c'est surement pour ça qu'on ne vole pas.

Tous les deux
#1
Posté 07 décembre 2008 - 12:54
#2
Posté 07 décembre 2008 - 01:07
#3
Posté 07 décembre 2008 - 01:16
Il fallait, au marché, reconstituer les vagues et courir derrière le vent pour faire le cerf-volant, Ilona tenait ma main, elle tenait le panier aussi qu'elle faisait riper contre le bitume, nous allions choisir les légumes qui finiraient en purée. Ilona regardait le ciel, assise sur les chaines qui divisaient les amarres du vieux port, elle se balançait, elle chantait, elle me demandait des choses que je ne comprenais pas.
Papa comment ça vole un gonéland ?
On allait à la terrasse d'un café pour manger des glaces, avec des pailles pour aspirer le jus qu'il y a au fond, et boire un soda puis l'on reprenait nos pieds pour marcher le long des murs qui traçaient le chemin.
Papa ? Pourquoi nous on vole pas ?
Arrivés aux abords de la citadelle, je prenais Ilona dans mes bras, elle me serrait le cou puis s'endormait, j'avais le panier qui me coupait la main, je continuais à contre-vent une chanson dans la tête. Tout devenait lourd.
Ilona, tu vois, c'est surement pour ça qu'on ne vole pas.
vraiment paisible écrit
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Ami