
Pas si simple
#1
Posté 07 décembre 2008 - 08:13
De te prendre par la main et de t'emmener
Voir les bateaux répondre aux mouettes
Dans des ports miroitants de soleil
LÃ -bas respirer l'odeur froide de l'eau
Qui claque contre les piliers de bois verdis
Pas si simple
De te regarder dans les yeux sans avoir
Soudain des larmes d'émotion
Comme femme soumise au chant d'un piano
Ou homme face à la beauté ténue
De l'art, de l'humanité, des papillons
Pas si simple
De se réveiller du sommeil qu'ont les morts
Pour apprécier lors des veillées funèbres
Les dernières paroles qui nous sont jetées
Grains de riz en cascade ou pétales de cerisier
Les éternels racoleurs de printemps
Pas si simple
De voler à la dérobée un tintement de ville
Quand la nuit d'hiver est tombée déjÃ
Que le monde semble si seul qu'il en tremble
Et penchés à nos fenêtres dans la brise caressante
De capturer cette lumière affable qui tombe des étoiles
Pas si simple
De demeurer un peu plus loin dans ce rêve
Puisque des mains nous agrippent de jalousie
Et que la vie de toute sa poigne de réalité
Fesse à tour de bras les enfants qui s'écartent trop
De ce que le destin leur a prudemment tracé
Pas si simple
De te garder précieusement contre mon cœur
Celui-là qui cogne trop fort de toi en secret
Dans le calme du plus absolu des quotidiens
Décidée pour te rejoindre de mes mains écorchées
A escalader un à un tous les murs de Berlin
Pas si simple
De faire de suite une dizaine de ricochets
Des cailloux que nous jetons aux akènes de soie
Qui fuguent dans le ciel d'été bleu vainqueur
De nos mots nous laisserons avec difficulté
Quelques impressions de vie prêtes à s'effacer
#2
Invité_aquarella_*
Posté 07 décembre 2008 - 08:34
Pas si simple
De te prendre par la main et de t'emmener
Voir les bateaux répondre aux mouettes
Dans des ports miroitants de soleil
LÃ -bas respirer l'odeur froide de l'eau
Qui claque contre les piliers de bois verdis
Pas si simple
De te regarder dans les yeux sans avoir
Soudain des larmes d'émotion
Comme femme soumise au chant d'un piano
Ou homme face à la beauté ténue
De l'art, de l'humanité, des papillons
Pas si simple
De se réveiller du sommeil qu'ont les morts
Pour apprécier lors des veillées funestes
Les dernières paroles qui nous sont jetées
Grains de riz en cascade ou pétales de cerisier
Les éternels racoleurs de printemps
Pas si simple
De voler à la dérobée un tintement de ville
Quand la nuit d'hiver est tombée déjÃ
Que le monde semble si seul qu'il en tremble
Et penchés à nos fenêtres dans la brise caressante
De capturer cette lumière affable qui tombe des étoiles
Pas si simple
De demeurer un peu plus loin dans ce rêve
Puisque des mains nous agrippent de jalousie
Et que la vie de toute sa poigne de réalité
Fesse à tour de bras les enfants qui s'écartent trop
De ce que le destin leur a prudemment tracé
Pas si simple
De te garder précieusement contre mon cœur
Celui-là qui cogne trop fort de toi en secret
Dans le calme du plus absolu des quotidiens
Décidée pour te rejoindre de mes mains écorchées
A escalader un à un tous les murs de Berlin
Pas si simple
De faire de suite une dizaine de ricochets
Des cailloux que nous jetons aux akènes de soie
Qui fuguent dans le ciel d'été bleu vainqueur
De nos mots nous laisserons avec difficulté
Quelques impressions de vie prêtes à s'effacer
Comateen Bonsoir!
Pas facile de communiquer
Tous Ces Mots que l'on Ose se dire
a peine cachés, juste un peu voilés
Pas facile de se faire rembarrer
Pour trois fois rien!
Très juste votre poème
Aquarella
#3
Posté 13 décembre 2008 - 09:14