BALADE
Marcher doucement en silence,
Se gorger de vent, de soleil,
Se noyer dans l’azur immense,
Impression de toucher le ciel.
Les vagues murmurent et s’agitent
Les goélands planent, rêveurs,
Les arbres, dans le vent, palpitent,
La nature n’est plus que douceur.
Nos mains, sans se chercher, se nouent,
Nos pas lentement, s’harmonisent.
Cette sérénité nous joue
Une osmose criante qui nous grise.