
Vanité
#1
Posté 10 décembre 2008 - 11:37
Le blues pleure ses nuits au pied du réverbère
Un saxo endormi accueille au point du jour
Le pas d'un voyageur au rythme du tambour
Poinçonnant le trottoir de glaire et suie amère.
Maquillé par le froid du ventre de la mère
Il arrache au matin son petit brin d'amour
Un petit bout de soi enfermé dans la tour,
Une braise de coeur dans un puits sans lumière.
Par sa bouche dégoût sortent mille piquants
Fragiles mais pourtant magiques et luisants,
Perçant la croûte noire et vile de la rue.
De leur mémoire vive ils recouvrent le sol
Ceignant les bras jaunis d'une très vieille grue
Un piano, les mains nues, souffle un dernier bémol.
Chrissette
Décembre 2008
#2
Posté 10 décembre 2008 - 11:49
Les images, le rythme et j'en passe... J'aurais aimé citer un passage qui me plait particulièrement, mais impossible, tout me plait.
Manon
#3
Posté 10 décembre 2008 - 05:53
J'ai même entendu le saxo...
#4
Posté 11 décembre 2008 - 06:12
Vanité
Le blues pleure ses nuits au pied du réverbère
Un saxo endormi accueille au point du jour
Le pas d'un voyageur au rythme du tambour
Poinçonnant le trottoir de glaire et suie amère.
Maquillé par le froid du ventre de la mère
Il arrache au matin son petit brin d'amour
Un petit bout de soi enfermé dans la tour,
Une braise de coeur dans un puits sans lumière.
Par sa bouche dégoût sortent mille piquants
Fragiles mais pourtant magiques et luisants,
Perçant la croûte noire et vile de la rue.
De leur mémoire vive ils recouvrent le sol
Ceignant les bras jaunis d'une très vieille grue
Un piano, les mains nues, souffle un dernier bémol.
Chrissette
Décembre 2008
Bonsoir Chrissette
J'aime l'ambiance de ton poème sa musicalité son blues
