
les voyageurs ethyliques
#1
Posté 13 décembre 2008 - 12:30
route du rhum, baroud statique
notre bateau ivre se démate
ainsi l'on dérive sans plus de hate
le navire transpire ses automates
imprévisibles
nous quittions terre en demi-murge
et notre égo gonflais les voiles
nous partions fiers,parfaits démiurges
et nous irons freres par dela l'aube pale
deja tanguant pourtant bien accoudés
nous essoyont une premiere bourrasque
mon homme matelot trop aviné
commis bientot sa premiere frasque
provoquant le courroux d'une quelconque déesse
l'onde ou nous voguions lui appartenant
nous l'attendrime de pieuses politessesous
elle s'apaisa notre condition humaine lui suffisant
hardi jeunesse ouvre tes prunelles!!
le chemin est laborieux et long
et si se tarit la reserve de houblon
nous butinerons l'hydromel
éprouvante traversé nous faisons halte
des lors l'infame Charybde nous aspire
dans une violente succion que nous inspire
les enivrantes fleurs du malt
beuglant des chants triviaux presque aphones
nous voyons s'enfuir les sirenes
qu'a cela ne tienne, nos seules haleines suffisent a décourager les amazones
plus une ride sur l'eau
l'on sent fleurir nos larmes
apatrides d'amour, la bise violonne
voila notre plus grand ennemi
car il est de ceux que l'on aime
ce mal langoureux, ce mal de merde
il s'immisce dans les particules de l'air de
ces souvenirs que l'on seme
il se fortifie
frappant comme un sourd, il nous eperonne
se servant de nos propres armesque n'ai-je jamais a déposer ce précieux fardeaux
mais pas de redition en ce faste jour
il nous poursuivre, nous resterons dans l'oublie
nos ames malades et nos coeurs lourds
ne guerrirons qu'a l'orée de la folie!
o alcool nous n'entretenonspas un respect mutuel
je te loue et te love maternellement
dans un couffin de verre
je m'étend sous ta bienveillante tutelle
et toi fourbe, lache, faux frere
au bout de ma confession tu me flanque a terre
je n'ai plus mal
j'abdique
mais demain
je me livre
les rales quitte le nain ivre
- FlorentM aime ceci
#2
Posté 13 décembre 2008 - 01:19
nous sommes les voyageurs ethyliques
route du rhum, baroud statique
notre bateau ivre se démate
ainsi l'on dérive sans plus de hate
le navire transpire ses automates
imprévisibles
nous quittions terre en demi-murge
et notre égo gonflais les voiles
nous partions fiers,parfaits démiurges
et nous irons freres par dela l'aube pale
deja tanguant pourtant bien accoudés
nous essoyont une premiere bourrasque
mon homme matelot trop aviné
commis bientot sa premiere frasque
provoquant le courroux d'une quelconque déesse
l'onde ou nous voguions lui appartenant
nous l'attendrime de pieuses politessesous
elle s'apaisa notre condition humaine lui suffisant
hardi jeunesse ouvre tes prunelles!!
le chemin est laborieux et long
et si se tarit la reserve de houblon
nous butinerons l'hydromel
éprouvante traversé nous faisons halte
des lors l'infame Charybde nous aspire
dans une violente succion que nous inspire
les enivrantes fleurs du malt
beuglant des chants triviaux presque aphones
nous voyons s'enfuir les sirenes
qu'a cela ne tienne, nos seules haleines suffisent a décourager les amazones
plus une ride sur l'eau
l'on sent fleurir nos larmes
apatrides d'amour, la bise violonne
voila notre plus grand ennemi
car il est de ceux que l'on aime
ce mal langoureux, ce mal de merde
il s'immisce dans les particules de l'air de
ces souvenirs que l'on seme
il se fortifie
frappant comme un sourd, il nous eperonne
se servant de nos propres armesque n'ai-je jamais a déposer ce précieux fardeaux
mais pas de redition en ce faste jour
il nous poursuivre, nous resterons dans l'oublie
nos ames malades et nos coeurs lourds
ne guerrirons qu'a l'orée de la folie!
o alcool nous n'entretenonspas un respect mutuel
je te loue et te love maternellement
dans un couffin de verre
je m'étend sous ta bienveillante tutelle
et toi fourbe, lache, faux frere
au bout de ma confession tu me flanque a terre
je n'ai plus mal
j'abdique
mais demain
je me livre
les rales quitte le nain ivre
J'aime bcp,moi meme Catholique Anonyme et Alcoolique Pratiquant amicalement
#3
Posté 13 décembre 2008 - 02:24
embarqué sur un bateau îvre apparemment..
bon voyage alors

salutations à jeun.
#4
Posté 13 décembre 2008 - 06:19
#5
Posté 13 décembre 2008 - 09:55
Levons haut le gobelet
Au front du vent du large
La houle des paroles nous soulève le coeur
Des vagues de chaleur sur le roulis de l'ame
Chantons fort chantons gras
Et hissons la grand voile...
Avant la déferlante.
Cordialement

- FlorentM aime ceci
#6
Posté 13 décembre 2008 - 10:01
les deux sans doute! mon capitaine!
Bel écrit, j'aime
Amicalement Philippe