
partir vers les sonnets
#1
Posté 18 juin 2007 - 04:57
La vie m'a égaré sur des sentes escarpées
Où les cailloux de grés roulaient de sous mes pas,
La pente était si forte que j'ai dû m'encorder,
Puisque j'avais perdu le confort de tes bras.
Mon ego m'a conduit la haut sur les sommets
Pour pouvoir de mes mains caresser les étoiles
Que mes rêves m'appelaient, aux risques des regrets,
A aller découvrir là bas derrière le voile.
Un matin aux aurores tu m'as laissé partir
Juste équipé d'espoir et de mes illusions ,
Sans savoir que pour moi commençait là l'hégire
Qui marque le tournant d'une autre religion.
En me regardant monter là haut dans la montagne,
Tu n'as pas fait sonner même pas rien qu'un appeau,
Comme l'avait fait Roland appelant Charlemagne
Le jour où il périt du coté de Roncevaux.
L'amour propre est tenace là bas dans la vallée,
Il endurcit les cœurs et trempe le caractère,
Il ne faut pas toucher à la propriété
Si t'as le sentiment d'une sœur cellérière.
Je tutoie aujourd'hui les plus hauts des alpages,
L'eau des petits torrents me comble, me désaltère,
Pour manger je recours à quelques braconnages,
Et ma couche est garnie par de simples fougères.
Les nuages sur les monts me dictent des chansons,
Le vent dans la futaie fait naître mes sonnets,
J'écris sur la nature et sur les quatre saisons,
Je nourris de beaux mots, les bêtes de la forêt.
J'ai une vie de poète, libre comme les pensées
Qui trottaient dans la tête des forçats de Cayenne ,
Je peux passer mes jours et mes nuits à rêver,
Je suis pour toutes les fleurs devenu un phalène.
J'ai troqué brutalement mes habits du dimanche
Pour courir sur les cimes vêtu de quelques nippes,
Et si demain je pars dans une grande avalanche,
Qu'on me laisse aux rapaces sans même le moindre cippe !
Moietmoi juin 2007
#2
Posté 18 juin 2007 - 08:39
Comme disait FERRAT : Pourtant que la montagne est belle......Comment peut-on s'imaginer que tu......Toi seul sait la suite.Partir vers les sonnets .
La vie m'a égaré sur des sentes escarpées
Où les cailloux de grés roulaient de sous mes pas,
La pente était si forte que j'ai dû m'encorder,
Puisque j'avais perdu le confort de tes bras.
Mon ego m'a conduit la haut sur les sommets
Pour pouvoir de mes mains caresser les étoiles
Que mes rêves m'appelaient, aux risques des regrets,
A aller découvrir là bas derrière le voile.
Un matin aux aurores tu m'as laissé partir
Juste équipé d'espoir et de mes illusions ,
Sans savoir que pour moi commençait là l'hégire
Qui marque le tournant d'une autre religion.
En me regardant monter là haut dans la montagne,
Tu n'as pas fait sonner même pas rien qu'un appeau,
Comme l'avait fait Roland appelant Charlemagne
Le jour où il périt du coté de Roncevaux.
L'amour propre est tenace là bas dans la vallée,
Il endurcit les cœurs et trempe le caractère,
Il ne faut pas toucher à la propriété
Si t'as le sentiment d'une sœur cellérière.
Je tutoie aujourd'hui les plus hauts des alpages,
L'eau des petits torrents me comble, me désaltère,
Pour manger je recours à quelques braconnages,
Et ma couche est garnie par de simples fougères.
Les nuages sur les monts me dictent des chansons,
Le vent dans la futaie fait naître mes sonnets,
J'écris sur la nature et sur les quatre saisons,
Je nourris de beaux mots, les bêtes de la forêt.
J'ai une vie de poète, libre comme les pensées
Qui trottaient dans la tête des forçats de Cayenne ,
Je peux passer mes jours et mes nuits à rêver,
Je suis pour toutes les fleurs devenu un phalène.
J'ai troqué brutalement mes habits du dimanche
Pour courir sur les cimes vêtu de quelques nippes,
Et si demain je pars dans une grande avalanche,
Qu'on me laisse aux rapaces sans même le moindre cippe !
Moietmoi juin 2007
#3
Posté 18 juin 2007 - 01:45
et dépasser l'auteur...
A quand ces neiges eternelles,
comme pages d'écriture.
Nous en sommes tous là ...