Pose ta joue sur mon front,
Et fredonne-moi une berceuse
Emporte-moi loin de l’affront
Loin de la monotonie hideuse.
Prends ma main doucement
Comme celle d’un futur amant
Qu’on séduit timidement
Par de sensuels mouvements
Pose tes lèvres sur les miennes
Je retiens mon souffle
J’aspire ton haleine
Tu t’engouffres
Au sein de moi,
J’ai peur, j’ai froid.
Nos langues se mêlent
Comme des cordes qu’on entremêle.
Nous nous comprenons
Sans parler, sans mots, sans noms ;
Enfin, un peu, peut-être.
Demain, nous verrons naître
Ce qui doit être
Au-delà de nos volontés
Au-delà de nos désirs, de nos soupirs.
Demain, le doux partir
Dans un voyage sans destination,
Nos vœux pour seule aspiration.
Deux cœurs à l’unisson
Le temps d’une chanson
Ou alors d’une saison
Peut-être un siècle
Vingt ans ou même
Une semaine où l’on s’aime.
Prends ma main, je t’en prie,
Prends un peu de ma vie.

Prends un peu de ma vie
Débuté par 1916Easter, déc. 14 2008 04:29
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