Tu bois à mes yeux
la peur nue et barbelée
qui court sous ma chair
dessus ma bouche un baiser
tes mains sur mon cimetière
mon corps pantelant
dessus ma bouche un baiser
le bassin happé
entre tes doigts veloutés
ma brèche obscure s'enfuit
ton sexe m'effleure
entre tes doigts veloutés
mes seins recousus
arrête je ne veux pas
chambre en âpreté hachée
la terreur est lÃ
arrête je ne veux pas
souffle suspendu
instant silencieux et rauque
supplique de mes deux mains
sur moi tu te penches
instant silencieux et rauque
le monstre s'en va
serre-moi dans ta chair douce
mon squelette tremble encore
toute contre toi
serre-moi dans ta chair douce
retrouve ma peau
redis-moi ce que je suis
une femme aimée - toujours.
Lacérée
Débuté par claricorne, déc. 16 2008 04:33
11 réponses à ce sujet
#2
Moriarty
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- 207 messages
Tlpsien ++
Posté 16 décembre 2008 - 04:39
Que de douleur ! Qui peut ainsi blesser une femme ?
#3
Invité_Apocope_*
Invité_Apocope_*
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- Invité
Posté 16 décembre 2008 - 05:38
Seul l'oubli est cicatriciel....
Texte acéré comme les crocs du souvenir...
Texte acéré comme les crocs du souvenir...
#4
claricorne
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Tlpsien +++
Posté 16 décembre 2008 - 05:51
Merci de votre lecture.
#5
Invité_tita_*
Invité_tita_*
-
- Invité
Posté 16 décembre 2008 - 06:40
Tu bois à mes yeux
la peur nue et barbelée
qui court sous ma chair
dessus ma bouche un baiser
tes mains sur mon cimetière
mon corps pantelant
dessus ma bouche un baiser
le bassin happé
entre tes doigts veloutés
ma brèche obscure s'enfuit
ton sexe m'effleure
entre tes doigts veloutés
mes seins recousus
arrête je ne veux pas
chambre en âpreté hachée
la terreur est lÃ
arrête je ne veux pas
souffle suspendu
instant silencieux et rauque
supplique de mes deux mains
sur moi tu te penches
instant silencieux et rauque
le monstre s'en va
serre-moi dans ta chair douce
mon squelette tremble encore
toute contre toi
serre-moi dans ta chair douce
retrouve ma peau
redis-moi ce que je suis
une femme aimée - toujours.
on ne peut oublier ce que l'on a été
avant cet evenement là !
quelle sensibilité
Tita
#6
pierrejames
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- 2 695 messages
Tlpsien +++
Posté 16 décembre 2008 - 08:21
Tu bois à mes yeux
la peur nue et barbelée
qui court sous ma chair
dessus ma bouche un baiser
tes mains sur mon cimetière
mon corps pantelant
dessus ma bouche un baiser
le bassin happé
entre tes doigts veloutés
ma brèche obscure s'enfuit
ton sexe m'effleure
entre tes doigts veloutés
mes seins recousus
arrête je ne veux pas
chambre en âpreté hachée
la terreur est lÃ
arrête je ne veux pas
souffle suspendu
instant silencieux et rauque
supplique de mes deux mains
sur moi tu te penches
instant silencieux et rauque
le monstre s'en va
serre-moi dans ta chair douce
mon squelette tremble encore
toute contre toi
serre-moi dans ta chair douce
retrouve ma peau
redis-moi ce que je suis
une femme aimée - toujours.
Bonsoir Claire
Ton poème est une réflexion où chaque mot a été choisi et pesé . Le fait d’y réfléchir te donne le courage de l’écrire avec beaucoup de lucidité. Heureusement tu es bien soutenue.
Pierre James
#7
interzone
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- Membre
-
- 257 messages
Tlpsien ++
Posté 16 décembre 2008 - 08:25
J'aime bien ton texte claricorne.
salutations amicales.
salutations amicales.
#8
lacape
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Tlpsien +++
Posté 17 décembre 2008 - 10:11
émouvant ton texte.....ça me secoue.....! petit à petit, peut être ?
#9
claricorne
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- 9 099 messages
Tlpsien +++
Posté 17 décembre 2008 - 11:57
[font="Century Gothic"]Merci de vos lectures attentives.
La brutalité aveugle et gratuite peut croiser nos chemins.
La brutalité aveugle et gratuite peut croiser nos chemins.
#10
Invité_souris_*
Invité_souris_*
-
- Invité
Posté 17 décembre 2008 - 12:12
Bonjour Claricorne,
Je te lis et ne peux commenter...
Je t'embrasse.
Souris
Je te lis et ne peux commenter...
Je t'embrasse.
Souris
#11
.ds.
-
- Membre
-
- 3 825 messages
Tlpsien +++
Posté 17 décembre 2008 - 08:14
Je t'ai lue, sans pouvoir commenter. Alors, une trace de ma lecture, tout simplement.
Bisou Claire.
^^
Bisou Claire.
^^
