Elle a les chevilles fines
et les mains gantées de rides légères
elle a les mains comme des poupées.
Elle a des cheveux feuilles de houx
gerbe de blé or inflammable
elle a des cheveux de cuivre roux.
Elle a l'ivresse de la démarche qui fait
pencher son corps vers les étoiles
elle marche comme les reines.
Elle est venue de ce pays
où les femmes lavandières
ont des ailes sous leurs habits.
Et des seins comme des abeilles
bourdonnant aux rumeurs de la nuit
des seins vivants comme des ruches.
Elle est venue de ces rivages
où l'homme a les yeux de la mer
et le coeur comme un cheval sauvage.
Elle c'est peut être toi,
qui emprisonnes mes pensées
dans la grille de tes doigts.
Toi qui emprisonnes mon regard
en ton regard de soie.
Elle c'est peut être toi?

L'étrangère
Débuté par Mélancolie67, déc. 20 2008 10:02
1 réponse à ce sujet
#1
Posté 20 décembre 2008 - 10:02
#2
Posté 21 décembre 2008 - 11:47
c'est fabuleux ce vous écrivez mélancolie
je ne suis pas cette personne désignée
je n'ai malheureusement pas saisi la fin
quand vous dites:
Elle c'est peut être toi,
qui emprisonnes mes pensées
dans la grille de tes doigts.
.....envoûtée?.....sûrement,un tel talent mérite bien d'être exposé,examiné
parliez -vous à un poète en particulier?qui dicterait à votre âme passive le flux le cours de vos pensées en de bien jolies versets?
(je m'attarde malheureusement sur ce que je n'ai pas compris,alors que le poème hors cette strophe est d'une limpidité et d'une imagerie extraordinaire)
j'y vois la femme,la vraie...la grand-mère et ses yeux sont bons,à la relecture je vois une femme une vraie ,proche ,ou la quarantaine passée,belle oui sûrement très belle pour que ses mains soient gantées de rides légères.
très beau poème et je m'excuse de ce commentaire inoportun.
je ne suis pas cette personne désignée
je n'ai malheureusement pas saisi la fin
quand vous dites:
Elle c'est peut être toi,
qui emprisonnes mes pensées
dans la grille de tes doigts.
.....envoûtée?.....sûrement,un tel talent mérite bien d'être exposé,examiné
parliez -vous à un poète en particulier?qui dicterait à votre âme passive le flux le cours de vos pensées en de bien jolies versets?
(je m'attarde malheureusement sur ce que je n'ai pas compris,alors que le poème hors cette strophe est d'une limpidité et d'une imagerie extraordinaire)
j'y vois la femme,la vraie...la grand-mère et ses yeux sont bons,à la relecture je vois une femme une vraie ,proche ,ou la quarantaine passée,belle oui sûrement très belle pour que ses mains soient gantées de rides légères.
très beau poème et je m'excuse de ce commentaire inoportun.