
ILS ONT GAGNE
#1
Posté 19 juin 2007 - 12:12
J’ai le sang bleu des coups qu’a enduré ma race
J’en ai le regard oblique et scrutateur
Des nains enchaînés à leur forge
Je suis un barbare
Urbain
J’ai soif de sang humain
Le soir pour inspirer mes mains
J’embrase les cités
Pendant que Néron rimaille
A Matignon
Alors que les Borgia descendent l’Elysée
Plus pétés que des bûcherons
Je suis un barbare
Venu de terre lointaine
J’ai la faim de vos ventres
Nul espoir ne me pousse
Mes sources sont taries et ma peau se craquelle
Je me réveille les nuits hurlant des hélicoptères en pointillés
Nuits vert-de-gris
D’outre béton j’envie vos rives
Je rêve cannibale
De me vautrer dans vos panses
Trop pleines de mes vies dévorées
Je suis un barbare
Un rebut une racaille
Mes gênes doivent bien être maudits
Pour n’avoir pas même entrevu le perron d’un ministère
Alors le monde !
Je ne le visite pas
Je l’éprouve
Je me fous des autres
Mon ventre crie famine
Mon corps est couvert de vermine
Mon cœur est comme rongé par la rage des loups
Je suis un fugitif devant vos Ombres
Un étranger en des terres toujours étrangères
La peste hante toutes les commandes
Et trie les globules
Les derniers des derniers hommes couvrent d’injures la foule avide de chair crue
Elle ne parle plus
Elle rafle
Et s’endort enivrée rêvant ses rêves sadiques d’Etat policier
Les banlieues brûlent comme le Reichstag
Et leurs fumées
Défilent vent debout sous les hourras de la foule
N’ayant plus d’yeux que pour son Guide de pacotille au regard gorgé de haine et d’ambition perverse
Si c’est un homme
Je veux être un barbare
Celui-lÃ
Portait le prénom du dernier Tsar
Il s’appelait
Cœur de boue
#2
Posté 19 juin 2007 - 07:59
#3
Posté 19 juin 2007 - 10:12
Je suis un barbare
J’ai le sang bleu des coups qu’a enduré ma race
J’en ai le regard oblique et scrutateur
Des nains enchaînés à leur forge
Je suis un barbare
Urbain
J’ai soif de sang humain
Le soir pour inspirer mes mains
J’embrase les cités
Pendant que Néron rimaille
A Matignon
Alors que les Borgia descendent l’Elysée
Plus pétés que des bûcherons
Je suis un barbare
Venu de terre lointaine
J’ai la faim de vos ventres
Nul espoir ne me pousse
Mes sources sont taries et ma peau se craquelle
Je me réveille les nuits hurlant des hélicoptères en pointillés
Nuits vert-de-gris
D’outre béton j’envie vos rives
Je rêve cannibale
De me vautrer dans vos panses
Trop pleines de mes vies dévorées
Je suis un barbare
Un rebut une racaille
Mes gênes doivent bien être maudits
Pour n’avoir pas même entrevu le perron d’un ministère
Alors le monde !
Je ne le visite pas
Je l’éprouve
Je me fous des autres
Mon ventre crie famine
Mon corps est couvert de vermine
Mon cœur est comme rongé par la rage des loups
Je suis un fugitif devant vos Ombres
Un étranger en des terres toujours étrangères
La peste hante toutes les commandes
Et trie les globules
Les derniers des derniers hommes couvrent d’injures la foule avide de chair crue
Elle ne parle plus
Elle rafle
Et s’endort enivrée rêvant ses rêves sadiques d’Etat policier
Les banlieues brûlent comme le Reichstag
Et leurs fumées
Défilent vent debout sous les hourras de la foule
N’ayant plus d’yeux que pour son Guide de pacotille au regard gorgé de haine et d’ambition perverse
Si c’est un homme
Je veux être un barbare
Celui-lÃ
Portait le prénom du dernier Tsar
Il s’appelait
Cœur de boue
Bientôt, le choeur debout, chantera sa douleur.
Ca fait du bien de te lire, Deadalus. On se sent tout de suite moins seul... moins découragé.
Fé.