Quand je monte les marches
j'oublie de te dire
Oui, j'oublie de te dire
que je t'aime
trop imprégnée à crier
à hurler
à te dire
Ce que peut-être
tu n'entends pas
Mais dis-moi
j'arrive
et n'ai plus rien à dire

Car.
#1
Posté 27 décembre 2008 - 10:56
#2
Posté 27 décembre 2008 - 11:05
Quand je monte les marches
j'oublie de te dire
Oui, j'oublie de te dire
que je t'aime
trop imprégnée à crier
à hurler
à te dire
Ce que peut-être
tu n'entends pas
Mais dis-moi
j'arrive
et n'ai plus rien à dire
Chère .ds. dans ce cas il ne reste plus qu'à faire.

Biz
Pierre James
#3
Invité_Melle Say_*
Posté 28 décembre 2008 - 12:12
ton texte tout en retenue est juste ce qu'il faut
bizzz
melle
#4
Posté 28 décembre 2008 - 12:47
De mon amour, si tu retiens je t'aime encore
Oh ! viens ! dans mon âme froissée
S’enivrer, oublieuse et lasse
Ds, l'amour c'est quoi ?
#5
Posté 28 décembre 2008 - 01:18
Ps : l' Autre aimé ne doit en aucun cas être un "support de Satan".
Cordialement... Seb.
#6
Posté 28 décembre 2008 - 08:48
En haut de l'escalier
on est quelques uns à t'attendre
à t'entendre...
Bises Philippe
#7
Posté 28 décembre 2008 - 09:34
en tous cas nous on t'aime..
bonne journée
théo
#8
Posté 28 décembre 2008 - 11:46
Tu marches sur le fil aimé...
#9
Posté 28 décembre 2008 - 03:03
Qui traduit aussi ce que je peux souvent éprouver...
Dichotomie entre le corps et l'esprit, entre l'autre et soi...
Des mots simples pour nos complexités, pour la complexité des rapports amoureux...
Je t'embrasse.
Louise Brune
#10
Posté 28 décembre 2008 - 08:15
La nuit est venue
du fond des âges
et ferme au cœur
la porte du large
l’ivoire des jours
se joue du temps qui passe
on hiverne alors
en silence
La vie couleur corbeau
celle des grandes forêts calcinées
que déploient les conquérants
sur les chemins qu’ils traversent
Et la lumière a le pas lourd
de l’entêtement des troupeaux
Un jour on perçoit
qu’on ne voit plus
la transhumance régulière
impavide et superbe
des quatre horizons de la Terre
On ne ressent plus l’émotion
de fleurs coupées
déposées dans nos mains
Il n’est plus de joie
où reposer le cœur
dans les bras passe le soleil
languissent les couleurs
sans que fonde la neige
N’entrent plus les cigales
au parloir des longs sommeils
on implore bien le vent de rester
le temps de se faire à sa couleur
mais on n’a jamais vu la couleur du vent
Il aurait fallu saisir au confluent
des fleuves
l’instant de leur disparition
pour retrouver le jaillissement
de leur naissance et leur force de vivre
Alors que le tremblement de l’hiver
s’épuise au cri sourd des racines
désireuses de retrouver
la chaleur printanière
des couches d’air qui s’enlacent
et apaisent les rides de la mer
Néanmoins viendra peut-être
l’envolée des sables
dans un fabuleux galop
traversant la savane
et le lourd bracelet
à nos poignets
qui demeurera à jamais inconnu
ne cessera de plomber les songes
afin que la nuit s’entaille
dans l’histoire de nouveau
^^

#11
Posté 28 décembre 2008 - 08:20
très émouvant....on te souhaite tellement de choses..
bises
théo
#12
Posté 29 décembre 2008 - 08:28
Merci. Vos passages font plaisir les Amis. Je vous embrasse, et un poème :
La nuit est venue
du fond des âges
et ferme au cœur
la porte du large
l'ivoire des jours
se joue du temps qui passe
on hiverne alors
en silence
La vie couleur corbeau
celle des grandes forêts calcinées
que déploient les conquérants
sur les chemins qu'ils traversent
Et la lumière a le pas lourd
de l'entêtement des troupeaux
Un jour on perçoit
qu'on ne voit plus
la transhumance régulière
impavide et superbe
des quatre horizons de la Terre
On ne ressent plus l'émotion
de fleurs coupées
déposées dans nos mains
Il n'est plus de joie
où reposer le cœur
dans les bras passe le soleil
languissent les couleurs
sans que fonde la neige
N'entrent plus les cigales
au parloir des longs sommeils
on implore bien le vent de rester
le temps de se faire à sa couleur
mais on n'a jamais vu la couleur du vent
Il aurait fallu saisir au confluent
des fleuves
l'instant de leur disparition
pour retrouver le jaillissement
de leur naissance et leur force de vivre
Alors que le tremblement de l'hiver
s'épuise au cri sourd des racines
désireuses de retrouver
la chaleur printanière
des couches d'air qui s'enlacent
et apaisent les rides de la mer
Néanmoins viendra peut-être
l'envolée des sables
dans un fabuleux galop
traversant la savane
et le lourd bracelet
à nos poignets
qui demeurera à jamais inconnu
ne cessera de plomber les songes
afin que la nuit s'entaille
dans l'histoire de nouveau
^^
Magnifique texte, lu ce matin avant de partir travailler. J'y reviendrai pour encore m'en délecter.
Bises de Louise.
#13
Posté 29 décembre 2008 - 11:38
Quand je monte les marches
j'oublie de te dire
Oui, j'oublie de te dire
que je t'aime
trop imprégnée à crier
à hurler
à te dire
Ce que peut-être
tu n'entends pas
Mais dis-moi
j'arrive
et n'ai plus rien à dire
C'est peut être pour ça qu'on préfére écrire, moi je ne me souviens que de ce que j'écris, mais je n'arrive pas à écrire dans l'escalier !
j'ai trouvé ton poème trés beau Ds , il m'a donné l'émotion de la réflexion
Merci !