
SEINS
Débuté par Paname, mars 08 2007 09:15
12 réponses à ce sujet
#1
Posté 08 mars 2007 - 09:15
SEINS
Bombes ou poires dans le noir
Si plein d’espoir de tous mes soirs
Pèsent velours leur poids d’amour
Sur mon corps gourd des petits jours…
Œuf sur le plat en poivre et sel
Met en émoi ma jouvencelle
Ma fin de toi tes petits bouts
Les croque au sel en faim de loup…
Un œuf sans sel en dix-neuf cent
Est comme un baiser sans moustache
Un neuf un six en tête-bêche
Sont un délice en cache-cache…
…Qui cache tes seins à ma vue
Mais qui m’en offre le charnu
Bouton de rose rend mon sang chaud
Broutant bouton de mes bécots…
Demi voilés sous fine tulle
En mousseline ils ondulent
Ou gonflent pull et puis phallus
Se gardant bien d’en montrer plus…
Humbles rondeurs dissimulées
Mais si altières devinées
Laissent l’esprit vagabonder
Et ma grand-voile se gonfler…
Mais quand t’allonges au lit zontale
Et mets à nu globes d’opale
Suis très ému que tu dévoiles
Ces blancs obus et je m’emballe…
Parfaits jumeaux lisses et doux
Picore ta peau kiss et bisou
Quand de tes seins mouille le bout
Creux de tes reins mouille beaucoup…
Ambassadeurs de tes désirs
Tes seins ne parlent qu’en soupirs
Me guident vers ta jouissance
Commandant rythme et puissance…
Commandant mais en général
Armés jusqu’aux dents cannibales
De deux boutons si désarmant
Que le glouton reste un enfant…
Ne ferait pas mal une mouche
Et quand tes seins sont sur ma couche
Ne pense à rien que mise en bouche
Et puis ma main en touche touche…
Douces collines vallonnées
Tétons de gorge montant la garde
Soufflet de forge mon myocarde
S’apoplexie dans tes lacets…
J’ai beau te grimper en danseuse
L’effort est long mais queue heureuse
De passer le col et plonger
Dans le vertige de ta vallée…
Le froid d’hiver ou le vent frais
Trahit tes mamelons figés
Sculptés qu’ils sont sous fin habit
Mon pantalon tout ébaubi…
Forte est l’envie de les frôler
Défier délit de les délier
De ton corsage prisonniers
Dans ton corps sage m’immiscer…
De tout ton corps et ses appâts
Tes seins j’adore m’en lasse pas
Sein bol bonheur café au lait
Aréole brune ou bronzée
Ferme et pointu ou moelleux doux
Gai et rieur vif et tout fou
Ou noble et plein de majesté
J’englobe ton sein de respect…
J’y vois photo de ma maman
J’envie tétée de mes enfants
J’y oublie problèmes de grand
Je rêve à tes seins autrement…
Me tires vite hors rêverie
Car tes reins sentent agaceries
Veulent que plante queue d’amant…
Comme seins changent prestement !
Soudain de vérité altiers
Guerriers prêts à m’éperonner
Je relève défi bien haut
Brandis ma lance …et au galop…!
Bombes ou poires dans le noir
Si plein d’espoir de tous mes soirs
Pèsent velours leur poids d’amour
Sur mon corps gourd des petits jours…
Œuf sur le plat en poivre et sel
Met en émoi ma jouvencelle
Ma fin de toi tes petits bouts
Les croque au sel en faim de loup…
Un œuf sans sel en dix-neuf cent
Est comme un baiser sans moustache
Un neuf un six en tête-bêche
Sont un délice en cache-cache…
…Qui cache tes seins à ma vue
Mais qui m’en offre le charnu
Bouton de rose rend mon sang chaud
Broutant bouton de mes bécots…
Demi voilés sous fine tulle
En mousseline ils ondulent
Ou gonflent pull et puis phallus
Se gardant bien d’en montrer plus…
Humbles rondeurs dissimulées
Mais si altières devinées
Laissent l’esprit vagabonder
Et ma grand-voile se gonfler…
Mais quand t’allonges au lit zontale
Et mets à nu globes d’opale
Suis très ému que tu dévoiles
Ces blancs obus et je m’emballe…
Parfaits jumeaux lisses et doux
Picore ta peau kiss et bisou
Quand de tes seins mouille le bout
Creux de tes reins mouille beaucoup…
Ambassadeurs de tes désirs
Tes seins ne parlent qu’en soupirs
Me guident vers ta jouissance
Commandant rythme et puissance…
Commandant mais en général
Armés jusqu’aux dents cannibales
De deux boutons si désarmant
Que le glouton reste un enfant…
Ne ferait pas mal une mouche
Et quand tes seins sont sur ma couche
Ne pense à rien que mise en bouche
Et puis ma main en touche touche…
Douces collines vallonnées
Tétons de gorge montant la garde
Soufflet de forge mon myocarde
S’apoplexie dans tes lacets…
J’ai beau te grimper en danseuse
L’effort est long mais queue heureuse
De passer le col et plonger
Dans le vertige de ta vallée…
Le froid d’hiver ou le vent frais
Trahit tes mamelons figés
Sculptés qu’ils sont sous fin habit
Mon pantalon tout ébaubi…
Forte est l’envie de les frôler
Défier délit de les délier
De ton corsage prisonniers
Dans ton corps sage m’immiscer…
De tout ton corps et ses appâts
Tes seins j’adore m’en lasse pas
Sein bol bonheur café au lait
Aréole brune ou bronzée
Ferme et pointu ou moelleux doux
Gai et rieur vif et tout fou
Ou noble et plein de majesté
J’englobe ton sein de respect…
J’y vois photo de ma maman
J’envie tétée de mes enfants
J’y oublie problèmes de grand
Je rêve à tes seins autrement…
Me tires vite hors rêverie
Car tes reins sentent agaceries
Veulent que plante queue d’amant…
Comme seins changent prestement !
Soudain de vérité altiers
Guerriers prêts à m’éperonner
Je relève défi bien haut
Brandis ma lance …et au galop…!
#2
Posté 08 mars 2007 - 10:26
tu sais, tu aurais pu te passer de ce poème, en fait.
#3
Posté 08 mars 2007 - 12:51
Merci, mais tu sais, tu aurais pu te passer de ce conseil, en fait...
#4
Posté 08 mars 2007 - 01:19
tu sais, tu aurais pu te passer de ce poème, en fait.
A propos, cher inconnu(e) de Barthélemy qui hante les poèmes des autres et n'en produit pas ou si peu...
Sur les trois derniers jours, tu nous a abreuvés de pas moins d'une trentaine de coms en tous genres, même du genre incompréhensible ou sentencieux.
Par contre, tu n'as produit dans le même temps sur ce site (peut-être réserves-tu tes perles pour d'autres...) qu'un embryon-foetus de "poème" à avortement non retardé, lui, qui tient en un vers et demi (...et qui peut rester dans les anales...)
N'as-tu aucune autre progéniture, que tu porterais cette fois-ci à son terme, à léguer à la postérité TLPienne ?
En un mot, plutôt que de donner des conseils péremptoires et non argumentés, METS-TOI DONC UN PEU AU TRAVAIL, ou laisse au moins bosser les autres au calme. C'est déjà assez compliqué comme ça, quand on essaie (vraiment) d'écrire...
Tu as le droit de ne pas aimer le thème, mais 80 octosyllabes techniquement valables, tu sais, ça repésente une certaine douleur dans l'accouchement, plus difficile mais combien plus gratifiant que l'avortement dont toi, tu n'aurais pas pu, mais dont tu aurais dû, te passer !
Allez, grand Commentateur, plus de flemme scandaleuse, et à tes plumes !!!
Tu n'as que trop perdu de temps à poster sur les poètes.
Bien à toi,
Paname
#5
Posté 08 mars 2007 - 04:41
Moi j'adore ce joli morceau en hommage au plus beaux attraits de la femme!
Bravo, Paname!

Bravo, Paname!
#6
Posté 08 mars 2007 - 05:30
Et ça n'est même pas because Journée de la Femme...!
Pour moi, c'est tous les jours, la journée de la Femme, comme de l'homme d'ailleurs;
C'est ça, la vraie parité, et ça fait pas 1/365ème de l'année, si ?
Quoiqu'il en soit, merci de ton compliment, Marcek
et bien à toi,
Paname
Pour moi, c'est tous les jours, la journée de la Femme, comme de l'homme d'ailleurs;
C'est ça, la vraie parité, et ça fait pas 1/365ème de l'année, si ?
Quoiqu'il en soit, merci de ton compliment, Marcek
et bien à toi,
Paname
#7
Posté 08 mars 2007 - 08:39
Motivé ?...Oui, on peut dire ça comme ça...
Mais sur un thème pareil, qui ne le serait pas ?
Merci pour ton passage
Paname
Mais sur un thème pareil, qui ne le serait pas ?

Merci pour ton passage
Paname
#8
Posté 09 mars 2007 - 09:21
Mais c'est bien comme cela que j'avais bien senti qu'on me sentait "motivé", bien sûr...!

#9
Posté 16 mars 2007 - 07:28
l'Evangile !
#10
Posté 16 mars 2007 - 07:45
" Au matin j'avais le regard si perdu et la contenance si morte, que ceux que j'ai rencontrés ne m'ont peut-être pas vu.
#11
Posté 16 mars 2007 - 07:47
" Quoique ce soit affreux de te revoir couverte Ainsi ; quoiqu'on n'ait fait jamais d'une cité Ulcère plus puant à la Nature verte, Le Poète te dit : " Splendide est ta Beauté !
#12
Posté 17 mars 2007 - 03:37
" Au matin j'avais le regard si perdu et la contenance si morte, que ceux que j'ai rencontrés ne m'ont peut-être pas vu.
#13
Posté 17 mars 2007 - 07:58
Notre marche vengeresse a tout occupé, Cités et campagnes !