S'il y a bien un point commun entre tous les hommes, c'est qu'un jour, on se pose la question du pourquoi l'existence. Cette question ultime nous fait voyager à travers nos sens.
J'ai fait la magique étude
Du Bonheur, que nul n'élude.
Arthur Rimbaud
«Mon rêve au paradis» est le premier recueil de Jérémy Robin, une publication qui signe la fin d'une époque haute en turbulences : la fin de l'adolescence et le passage à l'âge adulte.
C'est du haut de ses 17 ans que Jérémy ROBIN commença à écrire. Entre envie et besoin.
Une influence sans barrière, puisant sa source autant dans la culture populaire (Cabrel) que la littérature d'averti (Rimbaud, Bejek, ...).
Laissant ces précieux manuscrits prendre la poussière dans ses tiroirs, il décida de publier ce recueil sept ans plus tard.
Il y a toujours une raison qui poussent quelqu'un à s'abandonner à la création, qui dans le cas de l'écriture plus que dans d'autres art est un moment intime. Le tableau peut être vu, une musique entendue, un livre lu. Un partage qui se choisi, et il est bien peu anodin qu'il n'y est pas de raison à sa sortie. Une dissémination d'un esprit généreux, rêveur romantique au caractère lumineux, qui sait se rendre tendre, sans dissimuler ses inquiétudes!
On y trouve quarente trois poèmes.
«Chaque biographie est une histoire universelle.»*
Si Bernard Groethuysen dit vrai pour Jérémy Robin celle ci s'écrit en poésie.
Prendre un recueil comme celui-ci n'est jamais chose anodine.
Expérience vécu comme un jeu de piste, ou chaque page est un nouveau morceau d'un puzzle. Lorsque où l'on entre sans frapper dans l'intimité d'un individu, chaque mot résonne. On découvre un personnage complexe aux multiples facettes, curieux et qui a bien saisi au bout de sa plume les méandres de la vie.
La peinture est une poésie qui se voit au lieu de se sentir et la poésie est une peinture qui se sent au lieu de se voir. Disait Léonard de Vinci.
Le sentiment est différent de l'émotion car s'attache à sa définition. L'émotion est un ressenti subjectif, qui peut trouver tout son sens quand elle est décrite avec des mots. La poésie n'est seulement qu'un refuge.
L'amour, la vie, la mort» trois thème cyclique comme 3 terrains minés pour le rêveur de fortune qui tente de s'y aventurer.
La vie se fait mesquine, de la déchirure à la simple entaille, Doux tourbillons ou agaçantes brises. Bonheur simple, simple plaisir. Aimer ? Cette chose ? Pourquoi ? quelques mots en confidences, quelques mots qu'on nous confient.
Alors avançons, oui allons y gaiement, allons voir !
Un voyage ...dont ce recueil est l'invitation.
* Bernard Groethuysen «chaque biographie est une histoire universelle.»*
Extrait de Mythes et portraits, la vie de Goethe