PAGE BLANCHE
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Débuté par FETHI, janv. 09 2009 10:56
8 réponses à ce sujet
#2
Yves
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Tlpsien
Posté 09 janvier 2009 - 11:02
PAGE BLANCHE
L'année commence par une page blanche! à nous d'écrire, et je crois que l'inspiration viendra!
Ta page blanche est tout un symbole!
A plus Yves
#3
FETHI
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Posté 09 janvier 2009 - 11:11
L'année commence par une page blanche! à nous d'écrire, et je crois que l'inspiration viendra!
Ta page blanche est tout un symbole!
A plus Yves
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#4
lio...
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Tlpsien +++
Posté 09 janvier 2009 - 02:24
Et ne rien écrire dessus,
cela aurait-il rendu la page moins blanche ?
Donc le symbole du presque rien .
Pour dire pas grand-chose, quoi...
cela aurait-il rendu la page moins blanche ?
Donc le symbole du presque rien .
Pour dire pas grand-chose, quoi...
#6
lio...
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Posté 09 janvier 2009 - 05:56
----- DAHDAHDAHDAHDAH
.-.-. DITDAHDITDAHDIT
Mon morse à moi est rudimentaire...
#7
FETHI
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Posté 10 janvier 2009 - 12:01
----- DAHDAHDAHDAHDAH
.-.-. DITDAHDITDAHDIT
Mon morse à moi est rudimentaire...
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#8
JMAP06
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Posté 10 janvier 2009 - 08:09
Dommage que pour ne rien dire, tu fasses descendre d'une ligne des poèmes ,qui certes n'ont pas la limpidité de celui-ci
mais qui méritent probablement plus d'attention qu'une page blanche!
D'autant que c'est un trés bon sujet une page blanche!
Comment vous décrire, ce vide sidéral
Où je n'entend plus rien que l'inaudible râle
D'un univers qui fond, sous mes yeux occultés
Du moindre de mes sens, l'infinie cécité
Tout la haut dans les cieux les étoiles s'enfuient
Le soleil s'éclipse sans l'astre de la nuit
Et même la lune hier si prolifique
N'est plus qu'un astre terne et désertique
Plus rien ne brille la haut, les beaux nuages gris
Qui de vagues habillaient les coteaux sous la pluie
Sont partis dans un vent désespérément vide
Vers des terres que je sais cruellement arides
Les grands arbres magiques aux ombres d'été
Qui cachaient nos amour aux regards hébétés
Semblent de noir squelettes Sans même un sifflement
Ni d'une feuille morte le moindre bruissement.
Les volcans que l'on sait de nature, blagueurs
Qui brûlent villes et hommes chaque fois qu'ils pleurent
Ne sont plus que terrils sans plus de fumerolles
Ni braises ni vapeurs que dans mes casseroles
Et la terre si tendre, qu'elle fécondait l'espoir,
Ces vallons qui coulaient à l'ombre du soir
L'odeur d'herbe coupée les souvenirs d'enfance
Le semeur n'a jeté que le grain de l'absence
La rivière, même l'eau, et ces poissons d'argent,
Qui charriait nos désirs et des cris d'enfants
S'est figé de la source jusque dans l'estuaire
Immobile et sourde a mes pauvres prières.
L'océan si profond que s'y noie l'univers
Ou les pêcheurs bretons font la frayeur des mères
Qui rend marins poètes et poètes marins
Ne respire guère plus que le verre dans ma main.
Et toi ma trop douce, que je revois passé
Pour la centième fois la mine embarrassée
Que peux tu faire pour moi alors que je sombre
Je vois bien tu sais, que tu cherches mon ombre
Ce vide qui transpire des pores de ma peau
De même qu'il m'aspire, me fait froid dans le dos
Je voulais tant de choses vous dire ce dimanche
Et je suis comme un con devant ma feuille blanche
Triste Philippe
mais qui méritent probablement plus d'attention qu'une page blanche!
D'autant que c'est un trés bon sujet une page blanche!
Comment vous décrire, ce vide sidéral
Où je n'entend plus rien que l'inaudible râle
D'un univers qui fond, sous mes yeux occultés
Du moindre de mes sens, l'infinie cécité
Tout la haut dans les cieux les étoiles s'enfuient
Le soleil s'éclipse sans l'astre de la nuit
Et même la lune hier si prolifique
N'est plus qu'un astre terne et désertique
Plus rien ne brille la haut, les beaux nuages gris
Qui de vagues habillaient les coteaux sous la pluie
Sont partis dans un vent désespérément vide
Vers des terres que je sais cruellement arides
Les grands arbres magiques aux ombres d'été
Qui cachaient nos amour aux regards hébétés
Semblent de noir squelettes Sans même un sifflement
Ni d'une feuille morte le moindre bruissement.
Les volcans que l'on sait de nature, blagueurs
Qui brûlent villes et hommes chaque fois qu'ils pleurent
Ne sont plus que terrils sans plus de fumerolles
Ni braises ni vapeurs que dans mes casseroles
Et la terre si tendre, qu'elle fécondait l'espoir,
Ces vallons qui coulaient à l'ombre du soir
L'odeur d'herbe coupée les souvenirs d'enfance
Le semeur n'a jeté que le grain de l'absence
La rivière, même l'eau, et ces poissons d'argent,
Qui charriait nos désirs et des cris d'enfants
S'est figé de la source jusque dans l'estuaire
Immobile et sourde a mes pauvres prières.
L'océan si profond que s'y noie l'univers
Ou les pêcheurs bretons font la frayeur des mères
Qui rend marins poètes et poètes marins
Ne respire guère plus que le verre dans ma main.
Et toi ma trop douce, que je revois passé
Pour la centième fois la mine embarrassée
Que peux tu faire pour moi alors que je sombre
Je vois bien tu sais, que tu cherches mon ombre
Ce vide qui transpire des pores de ma peau
De même qu'il m'aspire, me fait froid dans le dos
Je voulais tant de choses vous dire ce dimanche
Et je suis comme un con devant ma feuille blanche
Triste Philippe
#9
FETHI
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Posté 10 janvier 2009 - 11:32
Dommage que pour ne rien dire, tu fasses descendre d'une ligne des poèmes ,qui certes n'ont pas la limpidité de celui-ci
mais qui méritent probablement plus d'attention qu'une page blanche!
D'autant que c'est un trés bon sujet une page blanche!
Comment vous décrire, ce vide sidéral
Où je n'entend plus rien que l'inaudible râle
D'un univers qui fond, sous mes yeux occultés
Du moindre de mes sens, l'infinie cécité
Tout la haut dans les cieux les étoiles s'enfuient
Le soleil s'éclipse sans l'astre de la nuit
Et même la lune hier si prolifique
N'est plus qu'un astre terne et désertique
Plus rien ne brille la haut, les beaux nuages gris
Qui de vagues habillaient les coteaux sous la pluie
Sont partis dans un vent désespérément vide
Vers des terres que je sais cruellement arides
Les grands arbres magiques aux ombres d'été
Qui cachaient nos amour aux regards hébétés
Semblent de noir squelettes Sans même un sifflement
Ni d'une feuille morte le moindre bruissement.
Les volcans que l'on sait de nature, blagueurs
Qui brûlent villes et hommes chaque fois qu'ils pleurent
Ne sont plus que terrils sans plus de fumerolles
Ni braises ni vapeurs que dans mes casseroles
Et la terre si tendre, qu'elle fécondait l'espoir,
Ces vallons qui coulaient à l'ombre du soir
L'odeur d'herbe coupée les souvenirs d'enfance
Le semeur n'a jeté que le grain de l'absence
La rivière, même l'eau, et ces poissons d'argent,
Qui charriait nos désirs et des cris d'enfants
S'est figé de la source jusque dans l'estuaire
Immobile et sourde a mes pauvres prières.
L'océan si profond que s'y noie l'univers
Ou les pêcheurs bretons font la frayeur des mères
Qui rend marins poètes et poètes marins
Ne respire guère plus que le verre dans ma main.
Et toi ma trop douce, que je revois passé
Pour la centième fois la mine embarrassée
Que peux tu faire pour moi alors que je sombre
Je vois bien tu sais, que tu cherches mon ombre
Ce vide qui transpire des pores de ma peau
De même qu'il m'aspire, me fait froid dans le dos
Je voulais tant de choses vous dire ce dimanche
Et je suis comme un con devant ma feuille blanche
Triste Philippe
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