9 réponses à ce sujet

[ELYSE]

Deux pétales nacrés ombrageaient ses paupières
D’une couche d’un bleu, où le désir prend forme.
Tu l’as surprise nue, allongée sur les pierres,
Son beau corps exposé sous la fraîcheur de l’orme.

Son fin triangle d’or, brillant tel le soleil
Te laissait interdit, là où la fois dernière
Envoûtant t’attira, faisant fi du réveil
Que la belle étonnée devint rose trémière

Impudente elle avait, dans un parfum d’amour,
Offert à tous les yeux sa chair au grain velours
Et les frémissements de sa peau de lumière

Tu crus à cet instant t’abimer dans la mort
Puis, toute honte bue, et maudissant ton sort
Tu repris d’un pas lent ta marche coutumière

Modifié par ELYSE, 10 janvier 2009 - 07:02 .

[eric]

j'aime ce romantisme pudique qui dévoile le corps des femmes

c'est un "nu" absolument poétique,c'est plus merveilleux qu'un clip vidéo

j'y vois de l'amour et de la beauté,mis à part ce mufle qui a tenté de l'embrasser.

[fonzine]

savoureux ce petit moment d'intimité volée

[JMAP06]

Bonjour Elyse

Belle rencontre et belles formes, au propre et au figuré.

Bises (pas volées) Philippe

[Moietmoi]

Pour ce joli sonnet je t'adresse un gros bouquet de roses trémières! (et à cette époque de l'année , ce n'est pas évident !)
C'est admirablement écrit, le rythme , les sonorités , le vocabulaire ,la rime , tout est en harmonie
Ca c'est de la poésie ! c'est superbe ...
Encore !

[pierrejames]

Pourquoi, ce soir neigeux, ce grand tablier blanc
Revient à ma mémoire, embaumé de lavande ?
Pourquoi, au coin du feu, assise sur son banc,
Je revois Joséphine et cette houppelande
Où, bien emmitouflée, elle avait chaud dedans ?

Ce sarreau lui servait de vrai cache misère
Mais, en dessous sa robe était raccommodée,
Bien que souvent lavée à l'eau de la rivière
coulant en contrebas et sur la pierre usée
Par le battoir en bois de chaque lavandière.

Dans la poche ventrale on trouvait un trésor :
Rubans de satin noir et des boutons de nacre,
Du poivre gris en grains, un dé brillant comme or,
Des épingles de bois, un bâton au goût acre,
Un beau mouchoir brodé, roulotté sur son bord.

ce soir,,Je me souviens, je me réfugiais
Sous le grand tablier, car j'étais très timide,
Lorsque mémé ouvrait à Madame Augiais,
Une vieille barbue, la lippe si humide,
Que j'espérais tant fuir en me tenant de biais

Bonsoir Elyse

Tu as si bien croqué cette scène d'enfance intime à souhait. Un tableau en somme.

Amitiés

Pierre James

[bibi]

beau et romantique

puis-je te dire publiquement que JE T'AIME ELYSE ?

lol

bibi 2009

[The Child]

c'est trop délicat........ ça fait sainte nitouche
écrit par une femme ça ne m'étonne guère
quand les femmes vont arrêter de jouer les innocentes concernant le sexe on est en 2008 libérez vous!
hypocrisie quand tu nous tiens!