Ma colère était pure, du moins l'ai-je tant cru
Que j'ouvrai la saignée par un trait d'écriture.
J'ai entaillé à coeur le fond de l'engravure
Etanche sur vos mots comme un baillon indû.
Je vous sais gré, Monsieur, de me faire un salut,
Toujours avec vos mots. Vous avez belle stature.
Car j'ai pour moi l'orgueil, cette vaine posture
D'avoir été celui que l'on a reconnu...
Respect.
belvis.

Hauteur...
#1
Posté 21 juin 2007 - 05:37
#2
Posté 21 juin 2007 - 06:09
Je m'en fais fi ainsi que vos mauvaises augures,
Loin de vous maudire pour ces bas faits,
Je vous en excuse,effaçons le tout d'un trait.
Je pense que cela ne mettait pas adressé,mais fallait-il encore répondre à ce couplet.Bien à toi.
#3
Posté 21 juin 2007 - 08:43
Belvis,
Ma colère était pure, du moins l'ai-je tant cru
Que j'ouvrai la saignée par un trait d'écriture.
J'ai entaillé à coeur le fond de l'engravure
Etanche sur vos mots comme un baillon indû.
Je vous sais gré, Monsieur, de me faire un salut,
Toujours avec vos mots. Vous avez belle stature.
Car j'ai pour moi l'orgueil, cette vaine posture
D'avoir été celui que l'on a reconnu...
Respect.
belvis.
La colère est en soi un sain signe de vie
Surtout quand on maîtrise encore ses tristes ruines,
Quand on ne devient sourd aux intentions si fines
Que cache ce qui fait qu’elle a pris corps et cris.
Il m’importe, après-tout, que vous ne restiez pas
L’ennemi que jamais je n’ai voulu créer.
Quand le matin m’éveille, il ne m’est imposé
De blesser sans délai, tous ceux qui viennent là .
La langue de Molière a toujours pris mes pas,
Me guidant vers l’envie de beaux alexandrins
Que je n’ai le talent de ciseler si fins
Q’il a su, lui, le faire, avec maestria.
J’exprime rarement des sentiments sur ceux
Dont je lis, sans aimer, les travaux parfois gourds.
Il m’est venu un soir, l’idée sans autre tour
De dire qu’autrefois c’était parcimonieux…
Je n’ai pas cherché noise à qui voulait l’entendre,
Ni voulu que chacun se sente concerné,
Mais j’ai vu se lever quarante boucliers
Par ceux qui se sentaient, du coup, près à me pendre.
Je n’en vaux pas la peine, et si vous n’aviez mis
Une forme si belle à vouloir me montrer
Que certains bons auteurs ne goûtaient mon pamphlet,
Je n’aurais pas ici expliqué mes écrits.
Amitiés
Hauteur
#4
Posté 21 juin 2007 - 08:52
Quand le matin m'éveille, il ne m'est imposé
De blesser sans délai, tous ceux qui viennent là .
Magnanime et d'une grande tolérance est
Qui se donne délai, soleil pointant à l'est
#5
Posté 21 juin 2007 - 10:28
Ma colère était pure, du moins l'ai-je tant cru
Que j'ouvrai la saignée par un trait d'écriture.
J'ai entaillé à coeur le fond de l'engravure
Etanche sur vos mots comme un baillon indû.
Je vous sais gré, Monsieur, de me faire un salut,
Toujours avec vos mots. Vous avez belle stature.
Car j'ai pour moi l'orgueil, cette vaine posture
D'avoir été celui que l'on a reconnu...
Respect.
belvis.
Vous êtes beaux, là , les mecs.
Fé.
#6
Posté 22 juin 2007 - 06:26
#7
Posté 23 juin 2007 - 06:18
Artemisia