SUR LE MUR
Sur le mur défraîchi de cet hôtel de passe
Trônait dans le couloir aux pieds de l’escalier
Un bien joli tableau dans un cadré doré
Vestige d’un passé qui doucement s’efface.
Ce minois déposé sur la toile au pinceau
Par ce peintre d’un soir venu pour un voyage
Au pays du satin et du rêve volage
Sans le souci d’un demain bien au chaud.
La belle est loin déjà voguant dans d’autres mondes
Perdue sans un regret dans la mémoire enfouie
De ces amants d’un jour rêveur d’interdit
Qui t’ont croisé la nuit sur leurs routes immondes.
Ton passage est marqué, c'est pour l’éternité
Sur la toile jaunie où reste ton visage
Sur le mur défraîchi d’un vieil hôtel sans âge
Où tu vendais le soir tes charmes dénudés.

sur le mur
Débuté par jc-blondel, mars 08 2007 03:05
4 réponses à ce sujet
#1
Posté 08 mars 2007 - 03:05
#2
Posté 09 mars 2007 - 12:57
Une bien belle atmostphère,
quoique on ne puisse savoir si c'est bien le portrait d'ue "pensionnaire" qui orne ces murs.
Tu t'es mélangé dans les pieds au 1er vers du dernier couplet, non?
Amicalement,
Deirdre
quoique on ne puisse savoir si c'est bien le portrait d'ue "pensionnaire" qui orne ces murs.
Tu t'es mélangé dans les pieds au 1er vers du dernier couplet, non?
Amicalement,
Deirdre
#3
Posté 10 mars 2007 - 02:22
merci deirdre
de t'etre arrete sur mon tableau
je sais l'equivoque est possible mais c'est presque fait pour
je vais reparer mon vers boiteux
amities
jean claude
de t'etre arrete sur mon tableau
je sais l'equivoque est possible mais c'est presque fait pour
je vais reparer mon vers boiteux
amities
jean claude
#4
Posté 16 mars 2007 - 07:06
ricanait le fonctionnaire en se frottant les mains.
#5
Posté 16 mars 2007 - 07:40
L’imperméable qu’il portait était épais et assez large, sans manches et muni d’un énorme capuchon, exactement celui que les routiers utilisent souvent, l’hiver, très loin à l’étranger, en Suisse ou, par exemple, au nord de l’Italie, des routiers qui, à l’évidence, ne comptent pas faire des parcours pareils à ceux qui mènent d’Eydtkuhnen à Petersbourg.