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[jc-blondel]

UN VOL DE CORBEAUX NOIRS

Un vol de corbeaux noirs assombrissait le ciel
Annonçant pour l’instant de funestes présages
Sa majesté la mort avait dans ses bagages
L’âme d’un pèlerin partant vers l’irréel.

La troupe des oiseaux faisait un carrousel
En tournant sur les toits en dessous des nuages
Sentinelle d’un lieu où rien n’aura plus d’age
Escorte du moment d’un cortège mortel.

C’est la vie ce matin qui n’allait pas plus loin
Décidant d’un seul coup d’arrêter les secondes
En sonnant le départ vers cet éternel monde
Laissant les vieux copains avec tout leur chagrin.

Un joli rossignol sur un arbre a sifflé
Un petit air joyeux une folle prière
Pour chasser de chez nous ces horribles chimères
Qui reviendront le soir dans le noir nous hanter.

Le vol de corbeaux noirs partait vers l’horizon
S’éloignant sans souci vers un autre naufrage.
Le soleil revenant de son dernier voyage
Chauffera comme avant les toits de nos maisons.

[hurlantenova]

Des humains suffrages, Des communs élans Là tu te dégages Et voles selon.

[hurlantenova]

Marchand, tu es nègre ; magistrat, tu es nègre ; général, tu es nègre ; empereur, vieille démangeaison, tu es nègre : tu as bu d'une liqueur non taxée, de la fabrique de Satan.