J’ai raturé tant de fois cette phrase
De tant de cahiers, tant de lieux,
Tant de temps ; affolé
Des soleils de juin à vrombir dans ma gorge,
A reprendre un intérieur défait ; affolé,
Pris de peur, simplement
Mes mains d’enfant tremblant.
J’ai raturé tant de fois cette phrase
Tandis que j’en pénétrais le sens de tous mes sens,
Jouant à la lumière de mes six cents
Soixante six démons ; bousculé
Par l’odeur de souffre épais
Répandu sur les fleurs ou les êtres
Tous prêts à disparaître.
J’ai raturé tant de fois cette phrase
Elle qui reste toujours à poindre
Comme un glaive dégainé sous la toge
Rapide et fier ; étincelant
Du désir ardent de l’Etre.

un poeme
Débuté par Tom Tranquille, juin 24 2007 12:48
9 réponses à ce sujet
#1
Posté 24 juin 2007 - 12:48
#2
Invité_juliet._*
Posté 24 juin 2007 - 12:51
Comme jouir...
#3
Posté 24 juin 2007 - 12:52
"Tandis que j’en pénétrais le sens dans tous mes sens,"
"elle reste toujours à poindre"
"Du désir ardent de l’Etre." (est en trop pour moi.)
Bisou.
NB : C'est vraiment très bien à lire. J'aime, j'aime cette belle spontanéité. P.
"elle reste toujours à poindre"
"Du désir ardent de l’Etre." (est en trop pour moi.)
Bisou.
NB : C'est vraiment très bien à lire. J'aime, j'aime cette belle spontanéité. P.
#4
Posté 24 juin 2007 - 12:40
beau poème.
#5
Posté 24 juin 2007 - 12:41
ahah
#6
Posté 24 juin 2007 - 12:45
oui ?
#7
Posté 24 juin 2007 - 12:50
ton avatar est tout écrasé, fais quelque chose mec
#8
Posté 24 juin 2007 - 12:52
c'est le temps de la transformation.
#9
Posté 24 juin 2007 - 12:53
mais nous gachons le beau poeme de Tom avec nos discussions. allons nous en !