Vassal à l’échine courbé
Dans son vaisseau d’argile accompagne une larme
Evadée de nul part, déposée dans un coin , le silence messager
Evapore lentement ses espoirs décousus comme une rose qu’on désarme…
Il s’incline par dessus les routes, par delà les naufrages,
Plume d’oie sur les songes, sous les pluies passagères
Et protège de sa courbure timide le voile cornéen en nage
Caressant les vents et épousant délicat le mont des paupières…
C’est un vœu qui nait quand il tombe, c’est l’espoir qui reluit au bombé d’une joue
Ce n’est qu’un cil modeste habillé de secrets qu s’en va calmement dans l’écume d’un jour mourir seul par-dessus la proue…

Le cil
Débuté par litchie, juin 24 2007 09:09
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