La Porte
des soirs, des espoirs
Je t'attends dans les dernières clartés du soir,
Devant cette solide porte en chêne close ;
Je t'attends depuis de longues années morose,
Guettant dans tes arrivées l'ombre d'un espoir.
En bannière dans le silence austère,
Oublieuse affairée du temps qui passe,
Gardienne d'un quotidien qui trépasse,
Je porte, fière, nos rêves d'éthers.
S'entrebaille enfin le battant,
Sourd grincement huilé du soir,
Je cherche les soleils d'antan,
Ferme quête d'espoir,
Mais la bise glaciale,
M'assaille, sépulcrale.
La Porte
Débuté par Louise Brune, févr. 02 2009 06:00
10 réponses à ce sujet
#1
Louise Brune
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Posté 02 février 2009 - 06:00
#2
lacape
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Tlpsien +++
Posté 02 février 2009 - 10:14
des fois le ou les souvenirs viennent frapper à la porte et la naît une pointe de nostalgie....
il faut comme tu la fait...juste la souligner.....!
il faut comme tu la fait...juste la souligner.....!
#3
Invité_souris_*
Invité_souris_*
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Posté 02 février 2009 - 11:11
Bonsoir Louise Brune,
Une espérance à cultiver, dans un joli cadre...
Merci pour ce partage.
Amicalement
Souris
Une espérance à cultiver, dans un joli cadre...
Merci pour ce partage.
Amicalement
Souris
#4
claricorne
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Tlpsien +++
Posté 03 février 2009 - 11:30
Ah! Ces portes qui nous coupent...
#5
Invité_Altaïr_*
Invité_Altaïr_*
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- Invité
Posté 04 février 2009 - 07:30
Bonjour Louise,La Porte
des soirs, des espoirs
Je t'attends dans les dernières clartés du soir,
Devant cette solide porte en chêne close ;
Je t'attends depuis de longues années morose,
Guettant dans tes arrivées l'ombre d'un espoir.
En bannière dans le silence austère,
Oublieuse affairée du temps qui passe,
Gardienne d'un quotidien qui trépasse,
Je porte, fière, nos rêves d'éthers.
S'entrebaille enfin le battant,
Sourd grincement huilé du soir,
Je cherche les soleils d'antan,
Ferme quête d'espoir,
Mais la bise glaciale,
M'assaille, sépulcrale.
Porte qui s'entrouvre, entre hier et aujourd'hui
entre grincement du soir et rêves d'Ether
bise glaciale ou brise suave ?,
Tout est possible quand la porte est ouverte
Bises
Altaïr
#6
Louise Brune
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Tlpsien +++
Posté 04 février 2009 - 11:08
des fois le ou les souvenirs viennent frapper à la porte et la naît une pointe de nostalgie....
il faut comme tu la fait...juste la souligner.....!
Peut-être aurais-je pu sous-titrer ce texte aussi ainsi :
Nostalgie et espoir déçu,
ou les soirs d'un couple.
Merci Lacape pour ta lecture. Grâce à toi, je vois encore plus dans mon propre texte.
#7
Nuage
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Posté 04 février 2009 - 11:16
Ouvre grand la porte Louise
et laisse vite entrer
une douce brise......
et laisse vite entrer
une douce brise......
#8
Louise Brune
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Tlpsien +++
Posté 04 février 2009 - 11:29
Bonsoir Louise Brune,
Une espérance à cultiver, dans un joli cadre...
Merci pour ce partage.
Amicalement
Souris
Merci Souris pour ta visite.
Oui, oublions le sépulcre hivernal et cultivons les espoirs printaniers.
Ah! Ces portes qui nous coupent...
Heureusement, parfois d'autres portes s'ouvrent et laissent pénétrer les rais revivifiants de soleils plein de promesses.
#9
Estelle
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Profil privé
Posté 04 février 2009 - 11:44
Bonjour Louise Brune...
Cette porte ouvre vers un espoir....un espoir proche et lointain...contradictoires ..à portée de main....un seul geste suffit parfois à l'ouvrir ....
Merci beaucoup..
j'ai beaucoup aimé....
Amicalement
Estelle
..
Cette porte ouvre vers un espoir....un espoir proche et lointain...contradictoires ..à portée de main....un seul geste suffit parfois à l'ouvrir ....
Merci beaucoup..
j'ai beaucoup aimé....
Amicalement
Estelle
..
#10
Louise Brune
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Tlpsien +++
Posté 05 février 2009 - 06:04
Bonjour Louise,
Porte qui s'entrouvre, entre hier et aujourd'hui
entre grincement du soir et rêves d'Ether
bise glaciale ou brise suave ?,
Tout est possible quand la porte est ouverte
Bises
Altaïr
Tu m'as lue entre les lignes, dans l'interstice de cette porte et je t'en remercie.
Oui, tout est possible quand la porte s'entrouvre.
Bises
Louise
Ouvre grand la porte Louise
et laisse vite entrer
une douce brise......
Joli conseil, Nuage, que je devrais sans doute suivre.
Merci pour ta lecture qui m'a ravie.
Bonjour Louise Brune...
Cette porte ouvre vers un espoir....un espoir proche et lointain...contradictoires ..à portée de main....un seul geste suffit parfois à l'ouvrir ....
Merci beaucoup..
j'ai beaucoup aimé....
Amicalement
Estelle
..
Merci Estelle de ta venue,
Et bienvenue parmi nous.
Oui, tu as perçu les sentiments contradictoires qui animent la narratrice.
Amicalement.
Louise
#11
Marcheur
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Tlpsien ++
Posté 09 février 2009 - 04:59
Le second quatrain me semble réussi.
Il manque un "s" à morose. Comme le 1er quatrain est conjugué au présent et qu'elle attend depuis longues années, je ne trouve pas judicieux l'utilisation du pluriel dans tes arrivées. Bien sûr, tu peux prétendre que la grammaire n'exclut pas qu'elle attend dans chaque clarté du soir mais selon moi, ce serait une argutie.
Dans le second vers du 1er tercet, on comprend que cette attente est en fait quotidienne.
Dans le deuxième tercet, je ne sais plus si cette attente est quotidienne ou unique. Unique si je considère le caractère sépulcral et sans doute létal de la bise. Certes, rien n'empêche que cette oublieuse chaque soir attende une sorte de prince charmant et que chaque soir, ce soit un vent sépulcral qui la glace un peu plus.... Certes... Elle a bien du mérite alors à porter haut la bannière de leur rêves d'éther. Je note au passage que le «nos» de nos rêves implique quand même un tiers ; on ne sait pas si ce tiers est celui qui ne vient pas où celui du passé qui trépasse.
Si j'oublie le sens et que je ne considère que la musique, les deux tercets me déçoivent. Je retiens le 3ème vers dont la mélancolie me plait même si je me rend compte que cette histoire de soleils est un lieu commun de la poésie dans lequel je suis aussi tombé... Le 3ème tercet ne trouve pas grâce à mes yeux. J'aime la réduction des vers comme procédé destructif de l'espoir mais ta décomposition m'est un peu fade.
Il manque un "s" à morose. Comme le 1er quatrain est conjugué au présent et qu'elle attend depuis longues années, je ne trouve pas judicieux l'utilisation du pluriel dans tes arrivées. Bien sûr, tu peux prétendre que la grammaire n'exclut pas qu'elle attend dans chaque clarté du soir mais selon moi, ce serait une argutie.
Dans le second vers du 1er tercet, on comprend que cette attente est en fait quotidienne.
Dans le deuxième tercet, je ne sais plus si cette attente est quotidienne ou unique. Unique si je considère le caractère sépulcral et sans doute létal de la bise. Certes, rien n'empêche que cette oublieuse chaque soir attende une sorte de prince charmant et que chaque soir, ce soit un vent sépulcral qui la glace un peu plus.... Certes... Elle a bien du mérite alors à porter haut la bannière de leur rêves d'éther. Je note au passage que le «nos» de nos rêves implique quand même un tiers ; on ne sait pas si ce tiers est celui qui ne vient pas où celui du passé qui trépasse.
Si j'oublie le sens et que je ne considère que la musique, les deux tercets me déçoivent. Je retiens le 3ème vers dont la mélancolie me plait même si je me rend compte que cette histoire de soleils est un lieu commun de la poésie dans lequel je suis aussi tombé... Le 3ème tercet ne trouve pas grâce à mes yeux. J'aime la réduction des vers comme procédé destructif de l'espoir mais ta décomposition m'est un peu fade.
