
La reine de l'échiquier
#1
Posté 24 juin 2007 - 10:07
Sur l'échiquier en noir et blanc règne la femme,
Belle et hautaine, seulement vêtue de quelques encens ;
Tableau banal lu dans un Viel épithalame,
Qu'on se contait à la veillée au fil des ans.
Elle adoubée ingénument sur le chatrang
Se laisse aller à l'oisiveté d'un soir d'été,
D'une ile d'orient aux senteurs suaves d'ylang ylang,
Aux maisons blanches couvertes de bougainvilliers.
Belle reine nue qui donc es tu sous ce symbole ?
De quelle idée as-tu germé ? Qui t'a créée ?
Héroïne échappée d'une belle parabole,
Où se positionnerait la féminité.
En plein milieu de ce damier règne le mystère ;
Qui voudrais-tu ici battre par échec et mat ?
Aurais-tu le vrai message venu des enfers ?
Où tu n'aurais qu'à espérer d'avoir le pat.
Sur l'hottelier en bicolore personne ne roque,
Les tours ont quitté leur muraille, et même les fous
Ne sont plus la pour dire aux pions ce qui débloque ;
Le gambit dame n'a pas eu lieu personne ne joue.
Sur l'échiquier en noir et blanc règne la femme,
Celle qui enchante tes jours et embellit tes nuits ;
Sur le shogi de ma vie se lit le diagramme
De mon amour pour toi et de mes insomnies.
Moietmoi juin 2007
#2
Posté 24 juin 2007 - 10:51
un joli jeu d'echec
j'ai ecrit une nouvelle un jour sur les jeu d'echecs je la mets tu me diras ce que tu en penses
LE CAVALIER NOIR
Dans un château carré, au sol recouvert de dalles blanches et noires, un jeune cavalier noir avait entrepris de conquérir la dame blanche.
Combien de pièges allait-il déjouer pour arriver à ses fins ?
Combien de pièges, le roi blanc, à la stature imposante, allait-il dresser pour empêcher ce petit Don Quichotte de bois d’atteindre son but ?
Ce roi blanc, raciste de surcroît avait comme unique politique d’éliminer tous les noirs et tenir le petit roi noir en esclavage. Il avait un caractère impossible. Il était d’une humeur très jalouse et faisait surveiller la dame de ses pensées, sa femme, par une ribambelle de soldats prêts à donner leur vie pour défendre la vertu de la belle. Mais leur puissant maître les trouvait trop faibles aux combats car ceux-ci se faisaient prendre par les cotés et ils étaient trop prompts à l’échange tout en sachant qu’en aucun cas ils auraient le droit de reculer devant l’ennemi.
Notre roi blanc, sorte d’Henri VIII de bazar, avait décrété qu’en plus des soldats auxquels il n’accordait qu’une confiance minime, qu’il installerait sur ses flancs deux tours à l’appétit rectilignes et sans pitié qui se chargeraient de tous ceux qui s’approcheraient du royaume. Notre monarque, toujours aussi peu sûr de ses défenses adjoignit à ses tours, deux cavaliers à l’esprit tortueux et des fous aux audaces obliques.
Comment faire se disait notre cavalier pour approcher la dame sans encourir les foudres de ses geôliers. Etre amoureux d’accord, ne veux pas dire suicidaire pour autant. Voilà donc le dilemme auquel il était confronté.
Son devoir, se disait-il, était d’approcher la dame sans éveiller les soupçons du roi et de ses sbires, sans mettre en danger son propre camp. Il faudra sûrement se battre se battre en duel et éliminer un à un ses adversaires.
Notre cavalier, alors, se mis à se déplacer furtivement, avançant droit et d’un pas de coté, zigzaguant à merveille et lorsqu’il le fallait, reculer si un grand danger se présentait. Notre amoureux de bois allait-il se jouer des sentinelles en les prenant à revers, les bloquer avec l’aide de ses compagnons qui, par leurs simples présence, les empêcheront de se battre et d’avancer. Et l’on vit notre cavalier, audacieux et téméraire, sauter notre de dalles en dalles, passant d’une noire à une blanche. Il s’avançait à découvert dans le château.
Le roi noir, barbu fougueux, aida son cavalier en provoquant des tournois qui mirent à mal les défenseurs blancs, dans des combats épiques où les répliques se faisaient par une lettre et un chiffre, un code en quelque sorte.
Enfin par un superbe stratagème, un coup de génie, qui obligea le roi blanc à se déplacer, et ainsi à laisser plus de liberté à sa belle. Notre cavalier, par un échec mémorable, en tournoi ils appellent ça une fourchette, réussit à séduire la dame. C’est ainsi que le roi blanc perdit la reine. Notre petit Don Quichotte l’emporta dans son antre de bois, derrière la pendule, où dormaient déjà les combattants meurtris et occis durant ce combat funeste.
Nous apprendrons plus tard par l’intermédiaire des journalistes qui tenaient les feuilles de résultats, un journal des combats en quelque sorte, que grâce à l’audace d’un petit cavalier noir amoureux que le roi blanc s’était fait mater par les troupes noires.
S’il fallait une morale à mon histoire elle nous dirait que quiconque veut empêcher les unions multiraciales risque de perdre le combat.
Mais sur un jeu d’échec, mon château aux dalles blanches et noires la fin justifie parfois les moyens et que c’est toujours plus audacieux, le plus malin, qui remporte le combat même si les forces au début du tournoi paraissent équitables.
amities
jean claude
#3
Posté 24 juin 2007 - 11:19
joli texte toi et moi
un joli jeu d'echec
j'ai ecrit une nouvelle un jour sur les jeu d'echecs je la mets tu me diras ce que tu en penses
LE CAVALIER NOIR
Dans un château carré, au sol recouvert de dalles blanches et noires, un jeune cavalier noir avait entrepris de conquérir la dame blanche.
Combien de pièges allait-il déjouer pour arriver à ses fins ?
Combien de pièges, le roi blanc, à la stature imposante, allait-il dresser pour empêcher ce petit Don Quichotte de bois d'atteindre son but ?
Ce roi blanc, raciste de surcroît avait comme unique politique d'éliminer tous les noirs et tenir le petit roi noir en esclavage. Il avait un caractère impossible. Il était d'une humeur très jalouse et faisait surveiller la dame de ses pensées, sa femme, par une ribambelle de soldats prêts à donner leur vie pour défendre la vertu de la belle. Mais leur puissant maître les trouvait trop faibles aux combats car ceux-ci se faisaient prendre par les cotés et ils étaient trop prompts à l'échange tout en sachant qu'en aucun cas ils auraient le droit de reculer devant l'ennemi.
Notre roi blanc, sorte d'Henri VIII de bazar, avait décrété qu'en plus des soldats auxquels il n'accordait qu'une confiance minime, qu'il installerait sur ses flancs deux tours à l'appétit rectilignes et sans pitié qui se chargeraient de tous ceux qui s'approcheraient du royaume. Notre monarque, toujours aussi peu sûr de ses défenses adjoignit à ses tours, deux cavaliers à l'esprit tortueux et des fous aux audaces obliques.
Comment faire se disait notre cavalier pour approcher la dame sans encourir les foudres de ses geôliers. Etre amoureux d'accord, ne veux pas dire suicidaire pour autant. Voilà donc le dilemme auquel il était confronté.
Son devoir, se disait-il, était d'approcher la dame sans éveiller les soupçons du roi et de ses sbires, sans mettre en danger son propre camp. Il faudra sûrement se battre se battre en duel et éliminer un à un ses adversaires.
Notre cavalier, alors, se mis à se déplacer furtivement, avançant droit et d'un pas de coté, zigzaguant à merveille et lorsqu'il le fallait, reculer si un grand danger se présentait. Notre amoureux de bois allait-il se jouer des sentinelles en les prenant à revers, les bloquer avec l'aide de ses compagnons qui, par leurs simples présence, les empêcheront de se battre et d'avancer. Et l'on vit notre cavalier, audacieux et téméraire, sauter notre de dalles en dalles, passant d'une noire à une blanche. Il s'avançait à découvert dans le château.
Le roi noir, barbu fougueux, aida son cavalier en provoquant des tournois qui mirent à mal les défenseurs blancs, dans des combats épiques où les répliques se faisaient par une lettre et un chiffre, un code en quelque sorte.
Enfin par un superbe stratagème, un coup de génie, qui obligea le roi blanc à se déplacer, et ainsi à laisser plus de liberté à sa belle. Notre cavalier, par un échec mémorable, en tournoi ils appellent ça une fourchette, réussit à séduire la dame. C'est ainsi que le roi blanc perdit la reine. Notre petit Don Quichotte l'emporta dans son antre de bois, derrière la pendule, où dormaient déjà les combattants meurtris et occis durant ce combat funeste.
Nous apprendrons plus tard par l'intermédiaire des journalistes qui tenaient les feuilles de résultats, un journal des combats en quelque sorte, que grâce à l'audace d'un petit cavalier noir amoureux que le roi blanc s'était fait mater par les troupes noires.
S'il fallait une morale à mon histoire elle nous dirait que quiconque veut empêcher les unions multiraciales risque de perdre le combat.
Mais sur un jeu d'échec, mon château aux dalles blanches et noires la fin justifie parfois les moyens et que c'est toujours plus audacieux, le plus malin, qui remporte le combat même si les forces au début du tournoi paraissent équitables.
amities
jean claude
Prendre la reine, ou conquérir une dame,blanche ou noire ,comporte toujours un risque d'echec et demande assurément de la reflexion et de la stratégie.....
Je suis effectivement bien en phase avec votre texte qui me plait beaucoup
Merci de cet echange sur ce sujet commun
cordialement
Moietmoi
PS : au fait, je ne suis pas "toietmoi" mais "moietmoi" ,je viens effectivement de voir qu'il existait un "toietmoi" sur ce site et je crains quelques confusions....
#4
Posté 25 juin 2007 - 10:01
#5
Posté 25 juin 2007 - 10:11
De cette"belle" reine je veux bien en être le roi.C'est poêtique à en pleurer...Snif...Bien à toi.
Mais on est toujours le roi de quelque(s) reine(s) sur le grand échiquier de notre vie!
merci....
#6
Posté 25 juin 2007 - 10:34
Mais on est toujours le roi de quelque(s) reine(s) sur le grand échiquier de notre vie!
merci....
Vu mon expérience......j'opterais plutôt pour "valet" à moins qu'il y est des exeptions à cet éternel féminin?En saurais-tu plus que "CELUI QUI SAIT"?Dans ce cas de figure j'accepte d'être ton éléve.Bien à toi.