
A la mémoire du sir de Charleville
#1
Posté 03 février 2009 - 05:52
Au vieux Cabaret-vert de Charleroi
Il me plairaît de m'asseoir quelques fois.
Derrière le lustre et les chopes d'un soir
Se trouve un garçon peuplant ma mémoire;
Oh, celui-ci sous ses airs débraillés
Ne conviendrait aux bourgeois médaillés;
C'est sous la promenade qu'il s'amuse
A taquiner les tilleuls et sa muse.
Ah, non...aujourd'hui c'est sous la feuillée:
La petite demoiselle éveillée
Rigole des insolences de monsieur
Ne se sentant à dix-sept ans sérieux.
Peut-être rentrera-t'il demain soir
D'un wagon rose avec tout son avoir
A Charleroi dans son Cabaret-vert
Afin d'y composer ses plus beaux vers.
Novembre 2008
#2
Invité_Altaïr_*
Posté 07 février 2009 - 09:37
Cinq heures du soir.
Au vieux Cabaret-vert de Charleroi
Il me plairaît de m'asseoir quelques fois.
Derrière le lustre et les chopes d'un soir
Se trouve un garçon peuplant ma mémoire;
Oh, celui-ci sous ses airs débraillés
Ne conviendrait aux bourgeois médaillés;
C'est sous la promenade qu'il s'amuse
A taquiner les tilleuls et sa muse.
Ah, non...aujourd'hui c'est sous la feuillée:
La petite demoiselle éveillée
Rigole des insolences de monsieur
Ne se sentant à dix-sept ans sérieux.
Peut-être rentrera-t'il demain soir
D'un wagon rose avec tout son avoir
A Charleroi dans son Cabaret-vert
Afin d'y composer ses plus beaux vers.
Novembre 2008
En admirateur de Rimbaud, j'ai goûté l'atmosphère recomposée
de ses poèmes de jeunesse à Charleville
En même temps la nostalgie me semble étrangère chez Rimbaud
Tant l'homme qui marche, dormeur du val jusqu'Ã la saison en enfer
a traversé son époque comme une fulgurance,
J'espère que tu prolongeras sa chronique par d'autres poèmes de ce genre
Altaïr
#3
Posté 07 février 2009 - 11:17
En admirateur de Rimbaud, j'ai goûté l'atmosphère recomposée
de ses poèmes de jeunesse à Charleville
En même temps la nostalgie me semble étrangère chez Rimbaud
Tant l'homme qui marche, dormeur du val jusqu'Ã la saison en enfer
a traversé son époque comme une fulgurance,
J'espère que tu prolongeras sa chronique par d'autres poèmes de ce genre
Altaïr
Merci de ton commentaire, très pertinent...
#4
Posté 07 février 2009 - 11:35
#5
Posté 07 février 2009 - 11:48
Des rimes obligatoires et un phrasé rigide,
Essayez le vers libre ou la prose poétique
#6
Posté 21 février 2009 - 09:36
C'est en tout cas prometteur, bravo
#7
Posté 22 février 2009 - 10:44
Et les hommages aux grands poètes ne seront jamais que des bouquets de marguerites,
tendus modestement.
Mais n'est-ce pas le geste qui compte ?
#8
Posté 22 février 2009 - 10:13
laissez-le tranquille à la fin (d'arthur que je cause)