3 réponses à ce sujet

[Comtoise]

I


Autour de la maison de pierre
Trois grands chênes et un tilleul centenaire

Maintenant les rapaces reviennent

Ils se posent sur les clôtures proches
Et les vents d’ouest les portent dans leur envol

Le silence d’hiver
Le soleil légèrement froid

Les volets claquent
Les travailleurs se calfeutrent


II


L’arbre de novembre
Arraché de ses pairs

Poussera aux heures d’avril

Au désert de la plaine
A la blancheur du calcaire

D’autres oiseaux d’envergure s’arrêteront

A respirer les multitudes d’instants
Ou a écouter les soliloques des voyageurs passants

[aliéné]

I


Autour de la maison de pierre
Trois grands chênes et un tilleul centenaire

Maintenant les rapaces reviennent

Ils se posent sur les clôtures proches
Et les vents d'ouest les portent dans leur envol

Le silence d'hiver
Le soleil légèrement froid

Les volets claquent
Les travailleurs se calfeutrent


II


L'arbre de novembre
Arraché de ses pairs

Poussera aux heures d'avril

Au désert de la plaine
A la blancheur du calcaire

D'autres oiseaux d'envergure s'arrêteront

A respirer les multitudes d'instants
Ou a écouter les soliloques des voyageurs passants

c'est bien dit et merci.
normalement non !
un refus catégorique.
moi farid khenat.

[Les mots nécessaires]

Un poème très réussi. La description de ces arbres durant l'hiver laisse liberté à l'imagination d'y voir de nombreux symboles.

[claricorne]

Il me plaît toujours!