
Spiritualité
#1
Posté 07 février 2009 - 07:47
Soufflant le chaud effroi pour instaurer le tiède,
L'Alpha et l'Oméga, et celui qui précède;
Vous m'implorez parfois dans vos demandes d'aide.
Nul ne connaît mon nom, nul ne sait ma texture
Personne n'a décrit les traits de ma figure;
Le prêtre qui me prie, au secret, sous sa bure
N'entend rien de ma vie, et pas même une épure.
On a dit que j'étais un farouche guerrier;
En cette cirsconstance, on m'appelait "Yahvé."
On m'a prêté beaucoup. Car l'homme est ainsi fait
Qu'il lui faut de tous temps un trône où se tourner.
Je suis l'aigle royal qui plane sur vos têtes,
La pierre et l'animal, et tout ce qui végète
Le faible et le puissant, l'avorton et l'athlète,
Votre souffle de vie. Et la mort qui vous guette.
Mes dessins mystérieux vous sont inaccessibles;
Jamais ne comprendrez où se situent mes cibles
Vous pourrez étudier le Coran ou la Bible
Je vous reste à jamais que clameurs inaudibles.
Des perches sont tendues, que vous ne prenez pas
De vos yeux aveuglés, vous mordez dans l'appât.
Si vous saviez gratter au tréfonds de vous-même
Vous appréhenderiez un peu plus de ma scène.
Mais, vous vous cantonnez à votre petit monde
Où Narcisse repose, telle une bête immonde;
Votre petit cerveau, dans votre tête ronde
A la moindre question gondole et se dégonde.
Je suis la porte ouverte, et vous cherchez la clef,
Qu'on me surnomme Dieu, Jéhovah ou Yahvé!
#2
Invité_Altaïr_*
Posté 07 février 2009 - 08:21
Voilà un texte rare, exigeant, dérangeantJe suis celui qui suit, qui est et qui procède
Soufflant le chaud effroi pour instaurer le tiède,
L'Alpha et l'Oméga, et celui qui précède;
Vous m'implorez parfois dans vos demandes d'aide.
Nul ne connaît mon nom, nul ne sait ma texture
Personne n'a décrit les traits de ma figure;
Le prêtre qui me prie, au secret, sous sa bure
N'entend rien de ma vie, et pas même une épure.
On a dit que j'étais un farouche guerrier;
En cette cirsconstance, on m'appelait "Yahvé."
On m'a prêté beaucoup. Car l'homme est ainsi fait
Qu'il lui faut de tous temps un trône où se tourner.
Je suis l'aigle royal qui plane sur vos têtes,
La pierre et l'animal, et tout ce qui végète
Le faible et le puissant, l'avorton et l'athlète,
Votre souffle de vie. Et la mort qui vous guette.
Mes dessins mystérieux vous sont inaccessibles;
Jamais ne comprendrez où se situent mes cibles
Vous pourrez étudier le Coran ou la Bible
Je vous reste à jamais que clameurs inaudibles.
Des perches sont tendues, que vous ne prenez pas
De vos yeux aveuglés, vous mordez dans l'appât.
Si vous saviez gratter au tréfonds de vous-même
Vous appréhenderiez un peu plus de ma scène.
Mais, vous vous cantonnez à votre petit monde
Où Narcisse repose, telle une bête immonde;
Votre petit cerveau, dans votre tête ronde
A la moindre question gondole et se dégonde.
Je suis la porte ouverte, et vous cherchez la clef,
Qu'on me surnomme Dieu, Jéhovah ou Yahvé!
Si différent des autres que je crains qu'on l'ignore
appel radical à changer de regard
et jusqu'aux tréfonds cherchez les vraies questions
Merci de l'avoir partagé
Altaïr
#3
Posté 07 février 2009 - 08:23
et que nous importe
un tel monstre d'innaccessibilité hautaine
bonne chance, poussière
#4
Posté 07 février 2009 - 08:25
Prophète de circonstance
#5
Posté 07 février 2009 - 09:48
#6
Posté 08 février 2009 - 08:15
A peine arrivé; il faut que je vous quitte:le bâtiment reprend, les chantiers me tombent de partout, j'ai plein de maisons à retaper.
En gros, je prendrai le temps de venir vous lire quelquefois, vu que le site est beau, mais je n'aurai pluis le temps d'écrire.
Quant-à toi, Hugo, ne juges pas si tu ne veux être jaugé.
Le silence t'allait bien.
Qu'as tu rompu le jeûne hier?
Amitiés à toutes et toutes, et même a toi...silence.
Candide.
#7
Posté 08 février 2009 - 08:23
Puis mon pseudo ce n'est pas Hugo mais rugueux