
amours d'hier
#1
Posté 25 juin 2007 - 06:16
Nous eûmes tant et tant de moments délicieux,
Quand les après midi on tirait les volets
Pour rencontrer Eros tout la haut dans les cieux,
Où nos corps s'accordaient dans de si beaux ballets.
On se connaissait tant qu'on n'avait rien à s'dire,
Ta peau me comprenait au premier effleurement,
On n'avait pas besoin d'expliquer nos désirs,
Nos esprits s'unissaient d'un simple chuchotement.
Au bruit de nos soupirs, arrivait le tempo,
Tes seins savaient jouir des caresses de mes mains,
Et quand de dans ton ventre commençait le scherzo,
On savait que notre amour se forgeait dans l'airain.
Tu me faisais surfer sur les vagues du ciel,
L'écume des nuages nous nimbait de plaisir,
Et les cris qui montaient de ce jeu sensoriel
Justifiaient d'un bonheur qui ne pouvait ternir.
Mais le temps ce vieux fourbe veillait là dans son coin,
Usant nos sentiments, faisant rouiller nos joies,
Accentuant nos doutes, corrompant des témoins,
Transformant nos je t'aime en une fragile proie.
Nous avons délaissé nos années de bonheur,
Pour vivre une autre vie sur des terres inconnues ;
Et si les événements ont racorni nos cœurs,
Nos souvenirs sont là solidement entretenus.
Moietmoi juin 2007
#2
Posté 25 juin 2007 - 06:24
Amours d'hier
Nous eûmes tant et tant de moments délicieux,
Quand les après midi on tirait les volets
Pour rencontrer Eros tout la haut dans les cieux,
Où nos corps s'accordaient dans de si beaux ballets.
On se connaissait tant qu'on n'avait rien à s'dire,
Ta peau me comprenait au premier effleurement,
On n'avait pas besoin d'expliquer nos désirs,
Nos esprits s'unissaient d'un simple chuchotement.
Au bruit de nos soupirs, arrivait le tempo,
Tes seins savaient jouir des caresses de mes mains,
Et quand de dans ton ventre commençait le scherzo,
On savait que notre amour se forgeait dans l'airain.
Tu me faisais surfer sur les vagues du ciel,
L'écume des nuages nous nimbait de plaisir,
Et les cris qui montaient de ce jeu sensoriel
Justifiaient d'un bonheur qui ne pouvait ternir.
Mais le temps ce vieux fourbe veillait là dans son coin,
Usant nos sentiments, faisant rouiller nos joies,
Accentuant nos doutes, corrompant des témoins,
Transformant nos je t'aime en une fragile proie.
Nous avons délaissé nos années de bonheur,
Pour vivre une autre vie sur des terres inconnues ;
Et si les événements ont racorni nos cœurs,
Nos souvenirs sont là solidement entretenus.
Moietmoi juin 2007
Il n'y a pas d'avenir sans passé.Nous vivons avec ce dernier ou il nous rattrappe.Mais il y a des souvenirs "heureux" que l'on oublie pas.Bien beau poême que celui là .Bien à toi.
#3
Posté 25 juin 2007 - 07:49
Il n'y a pas d'avenir sans passé.Nous vivons avec ce dernier ou il nous rattrappe.Mais il y a des souvenirs "heureux" que l'on oublie pas.Bien beau poême que celui là .Bien à toi.
Merci celui qui sait, il est vrai que plus nous viellissons et plus nous nous retournons vers notre passé , peut être pour ne pas regarder en face le peu de futur que nous avons encore à vivre!
#4
Posté 26 juin 2007 - 07:25
Tu détiens une part de la vérité....Mais regarder en arriére c'est aussi revoir l'innocence de nos sentiments et se remémorer notre album photos de la mémoire.Bien à toi.Merci celui qui sait, il est vrai que plus nous viellissons et plus nous nous retournons vers notre passé , peut être pour ne pas regarder en face le peu de futur que nous avons encore à vivre!