Etang de l'or
De l'Or, on t'appelle, pourquoi en rajouter ?
Etang , ta place demeure éternelle,
Ton charme, ses reflets, déferlent sans regrets
Striés de volupté depuis l'étincelle.
Tu frémis sans arrêt, frôlé par l'ivresse
Lorsque soufflent les vents, retors, déchaînés.
Prisonnier déjà de tant de hardiesse,
Obligé à subir ces danses endiablées.
Tes couleurs s'étalent, étranges, bizarres
Et sur ta palette inspirée par le ciel
Des gris, des bleus, des verts, tristes ou hilares
Mélangent leurs teintes, approchant de l'irréel.
Moments inoubliables, instants de ferveurs
Où tes vaguelettes éperdues, en détresse
Caressent tous les bords, sans aucune douceur
Les heurtant sans égards, chargées de rudesse !!!
Soleil, tu apparais, admire mon combat,
Ma vaillance surtout, car effondré je craque
Sans cesse tiraillé, surtout avec fracas,
Je ne teins plus debout, quel coup de matraque !!!
Houle tu secoues, ma surface ondule
De milliers de rides tu viens de la creuser
Elle tourbillonne, surtout ne recule
Ferme attentive devant l'adversité !!!
Sauvage tu fonces, étrange, insoumis,
Vois grandir ta beauté, s'épanouir ta couleur
Un silence percer après un clapotis,
Romance perçue d'une dernière clameur !!!
Te contempler muet, subir ton emprise
Cueillir ton odeur, surtout la respirer,
Oublier près de toi, éviter les surprises,
Rêver sans effort d'images égarées !!!