4 réponses à ce sujet

[bellotero]

La poudre à laver semblait jetée à terre. Dans ses mains de cristal, le froid ensemençait la verdure. Les herbes folles figées soulignaient les prés maintes fois dévisagés. Dans son champ, l’oeil s’attardait sur l’arbre dominant cette nature de sa verticalité. La tempête était passée ; un souffle de vie s’élevait de la brume engourdie, lascive. Bientôt, - de maigres sillons absents, lignes faméliques patentées fondraient dans l’exil des puanteurs encore fumantes de cet enclos. Arrachée d’un sol fangeux, bourgeonnant, multidisciplinaire, l’éclosion du printemps tapie dans son camouflage hivernal préparait sa laborieuse révolution silencieuse. Au loin un clocher gargouillant charriait la vanité de son monde, inaudible, sa respiration s’amenuisait dans l’écho de ses pairs.

[lacape]

tout se dessine avec tes mots....j'ai ressenti la scène, et je la trouve belle...simplement belle....

[bellotero]

tout se dessine avec tes mots....j'ai ressenti la scène, et je la trouve belle...simplement belle....

J’ai caressé ton âme, d’un mot, d’une image. J’en suis embarrassé. J’aime ce que je lis de toi…mais que resterait-il de la pensée si nous n’avions pas d’âme ? Que dire de ses mots distordus volants à l’unisson de clochers en clochers,- forgeant au plus profond de nous une conscience collective ?
Mes amitiés.

[claricorne]

Bien aimé partager ton regard...

[bellotero]

Bien aimé partager ton regard...

Bonjour Claricorne,

Souvent je me décompose pour ne pas être autiste, j’aimerais tant avoir ce regard aiguisé du détail et de l’infiniment petit ; accompagner la naissance de nos joies et nos tristesses les plus profondes. Amitiés.