4 réponses à ce sujet

[Baudelarme]

A Stephanie, ma collègue et mon amie



Il n'est pire tourment ni plus belle émotion
Que d'être suspendu, pareil au goéland,
Dans l'air si versatile de ces nombreux courants
Que le regard de l'autre appose à notre front.


Il n'est pire tourment ni plus belle émotion
Que de tomber parfois, abîmé du vivant,
Alors qu'on aperçoit une main qui se tend
Déchirer la couleur de notre noir profond.


La solitude est belle quand elle est passagère.
Elle dépose une bulle où se tenir couché,
Amenant du silence où le bruit nous défait.


Mais l'autre nous revient très vite et on espère
Que toujours quelque part son regard sera là,
Pour apporter du sens où on ne le voit pas.





Baudelarme

[CELUI QUI SAIT]

A moi seul,je ne pourrais refaire le monde,
Mais,s'il vous plait,un peu de compassion,
Ce regard glaçant voyant,en moi,une vision,
Je suis pareille à vous,avec mon Amour qui vous innonde.

Trés beau poême.Bien à toi.

[Baudelarme]

Ce regard qui se noie bien au-delà des choses
Décortique l'humain qui, non sans émotion,
Et s'ouvre et se protége avec l'appehension
De s'éblouir d'aimer pendant qu'il s'expose...

Merci de ta visite
A bientôt
Baudelarme

A moi seul,je ne pourrais refaire le monde,
Mais,s'il vous plait,un peu de compassion,
Ce regard glaçant voyant,en moi,une vision,
Je suis pareille à vous,avec mon Amour qui vous innonde.

Trés beau poême.Bien à toi.

[smoke]

A Stephanie, ma collègue et mon amie
Il n'est pire tourment ni plus belle émotion
Que d'être suspendu, pareil au goéland,
Dans l'air si versatile de ces nombreux courants
Que le regard de l'autre appose à notre front.
Il n'est pire tourment ni plus belle émotion
Que de tomber parfois, abîmé du vivant,
Alors qu'on aperçoit une main qui se tend
Déchirer la couleur de notre noir profond.
La solitude est belle quand elle est passagère.
Elle dépose une bulle où se tenir couché,
Amenant du silence où le bruit nous défait.
Mais l'autre nous revient très vite et on espère
Que toujours quelque part son regard sera là,
Pour apporter du sens où on ne le voit pas.
Baudelarme

J'aime la couleur, la douceur qui émane de ta poésie Baudelarme. Tu parles bien de l'ami-e.

[Baudelarme]

Nous existons chacun dans notre individualité mais c'est dans le regard de l'autre et par l'autre que nous en mesurons tout le sens et toute la profondeur. Seuls, nous sommes. Avec l'autre, nous existons. C'est par l'autre, avec l'autre, pour l'autre que nous vivons le pire et le meilleur et que nous trouvons aussi en nous le sombre et la lumière. L'être humain existe en tant qu'unité propre mais c'est dans sa relation à l'autre qu'il devient unique...

Merci Smoke

Baudelarme

J'aime la couleur, la douceur qui émane de ta poésie Baudelarme. Tu parles bien de l'ami-e.