Un peu de souffle au cœur, les ailes déployées
Clochette vole au vent de sa terre natale.
Peut être viendra t’elle à nouveau faire escale
Sous le frêle soleil de ce timide été.
Ses mots ont un parfum si doux et si léger,
Que l’on voudrait encore d’une chaleur égale
A celle du soleil frôlant notre encéphale,
Ressentir à nouveau sa plume nous toucher.
Quelquefois, cependant, sur la plage déserte
Que la pluie de l’automne a malmenée souvent,
Sa musique raisonne plus fort que l’océan.
Et il suffit alors, l’émotion grande ouverte,
D’écouter le silence où on ne la voit pas
Nous la rendre pourtant derrière l’eau delà .
Reviens nous enchanter encore, Lucille...
Baudelarme

Lucille
Débuté par Baudelarme, juin 27 2007 01:11
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