Comme un bateau perdu dans la brume,
Sur les quais tu cours, les visages scrutant,
A la recherche de cette lumière te guidant,
Cette image qui, sur la crête des pensées, écume.
Là où se posent tes yeux, il n'y a que mirages,
Traits vibrants au gré de l'imagination,
Traits s'évaporant dans les déceptions
Et tu tangues en mal d'amour sage.
Voilà que sa silhouette tu crois, apercevoir,
Debout, muette, elle ne semble te voir.
Tu cries son nom, un instant se fait silence.
Tu n'entends plus que les battements de ton cœur,
Lourdes s'égrènent les secondes dans la peur.
Elle se retourne, te sourit et tout recommence.
Fialyne H Olivès

Et tout recommence
Débuté par sereine, févr. 26 2009 07:32
2 réponses à ce sujet