j’ai poussé ta moisson de sable
en t’écoutant
laver le marbre des chairs frissonnant
sous d’infimes housses
brûlot ivre sur une mer de blés roses
je ne saurai
de ce château vocale qu’entendre
la vie fantôme
les portes restées secrètes malgré
cet air qui passe
illuminé par la candeur de la houle
le sable mort
de son grain infini qui ratisse tout

de B. à B.
Débuté par alzeno, févr. 27 2009 05:57
4 réponses à ce sujet
#1
Posté 27 février 2009 - 05:57
#2
Posté 27 février 2009 - 09:09
un peu mystérieux ! mais joliment écrit
amicalement
amicalement
#3
Posté 28 février 2009 - 11:31
Vision saisissante...
#4
Posté 01 mars 2009 - 01:13
merci à vous
a.
a.
#5
Posté 22 juillet 2009 - 08:19
Quelque chose d'infiniment beau (il y a de la lumière) mais d'infiniment triste se dégage de ce texte. Comme un renoncement.
Sensuel, charnel. Vraiment réussi.
C.
Sensuel, charnel. Vraiment réussi.
C.