Dans un placard géant perché sur son huitième étage,
Une journée ordinaire commence sans grand remue-ménage.
Mélancolique, vaseuse, la tête en différé,
Je vois un compagnon dans les vapeurs de café.
Me tendrait-il la main ? Quand je crois l'effleurer,
Le vide siège à ma table, et me laisse esseulée.
Même manège, même cabale, dans une rame de métro.
Un couple fait étalage de leur très beau duo.
Souriante et envieuse, je voudrais, moi aussi,
Profiter du voyage en charmante compagnie.
Tournant la tête, surprise, qui vois-je ?
L'illusion du matin en reflet dans la glace,
Qui disparaît de suite sans laisser aucune trace.
Deviendrais-je givrée de trop de solitude ?
Allons bon, me disais-je, sans trop de certitude…
Il me revient partout, mon copain de fumée,
Mais où le rencontrer, qu'il reste réalité ?
ps: j'ai modifié un vers et un mot, ça ne sonnait pas bien

Le garçon de fumée
Débuté par Le fou de trèfle, mars 07 2009 01:16
2 réponses à ce sujet
#1
Posté 07 mars 2009 - 01:16
#2
Invité_souris_*
Posté 07 mars 2009 - 11:18
Bonjour Le fou de trèfle,
Très joliement exprimée cette attente est trop longue...................... certainement.
J'aime ce poème, mais j'aurais volontiers parié que le fou était un homme ??
Amicalement
Souris
Très joliement exprimée cette attente est trop longue...................... certainement.
J'aime ce poème, mais j'aurais volontiers parié que le fou était un homme ??
Amicalement
Souris
#3
Posté 07 mars 2009 - 11:37
ça dépend de quel point de vue on se place! du côté du personnage, ou de l'auteur?