Lourde blessure que je ne peux supporter
Epargne-moi les cris de ta plaie en sanglots !
Cette belle Misère est venue bien trop tôt
Et me condamne ainsi pour une éternité.
Triste situation que de survivre ainsi
Sous la voûte étoilée, dans l’ombre de l’Amour ;
Il est temps pour moi de quitter ce carrefour
Et choisir une route, seul dans ma folie.
Que de vils souvenirs, et sentiments épars !
Ma vie n’est plus qu’un tas de cendres asphyxiées ;
Et je m’en vais au loin dans l’Irréalité
En amoureux blessé, en éternel fuyard.
Hugues

Blessure amoureuse
Débuté par hugdup, mars 07 2009 01:18
3 réponses à ce sujet
#1
Posté 07 mars 2009 - 01:18
#2
Posté 07 mars 2009 - 02:18
Bojour Hugues..
Tes mots souffrent...l'amoureux blessé que tu es....est habité par ces souvenirs douloureux..
je te comprends ..quand on aime..
EStelle
Tes mots souffrent...l'amoureux blessé que tu es....est habité par ces souvenirs douloureux..
je te comprends ..quand on aime..
EStelle
#3
Posté 07 mars 2009 - 05:44
Bonjour,
Comme je vous lis pour la première fois, je vous souhaite la bienvenue parmi nous. Ne me tenez pas trop rigueur du ton malheureux que j'emploie que certains ont qualifié de professoral ou péremptoire... D'abord je n'arrive pas à m'en défaire et puis c'est que ce qui m'intéresse c'est l'art et la manière, et assez peu le fond du poème.
Certaines choses m'ont assez plu dans ce poème. J'aime la "belle Misère", les "cendres asphyxiées" par exemple.
Certains aspects me paraissent encore abrupts et ont nui au poème en ce que je n'ai pas vraiment ressenti d'empathie pour votre situation.
Par exemple, vos deux premières accroches de quatrain, avec ce groupe nominal sans déterminant. Pour le coup le mot "abrupt" est vraiment celui qui exprime mon sentiment. Dans la première strophe, le deuxième vers justifie le premier et l'on comprend alors que vous interpelez la "lourde blessure" et rétrospectivement alors cet effet est savoureux.
Mais la deuxième strophe, à cet égard, sonne un peu répétitive à mon goût, et me rappelle nombre de poèmes plus ou moins maladroits (souvent de mon cru).
Il y a également ce "bien trop tôt" qui sonne un peu forcé.
Par ailleurs, je ne suis pas très sensible à un certain nombre de lieux communs poétiques, du type condamnation "pour l'éternité", la "voûte étoilée", (je ne cite pas "l'ombre de l'Amour" car je trouve l'image assez intéressante puisque vous l'utilisez en quelque sorte en contre-cliché, "l'ombre de l'Amour" pouvant à mon sens être une image rassurante), les développements sur le fait "choisir une route", la fuite dans la folie et l'Irréel...
Cela dit, vous ouvrez quelques idées, quelques images (que j'ai citées) qui me plaisent énormément et qui mériteraient d'être creusées, peut-être dans des poèmes ultérieurs.
Au plaisir, donc, de vous relire bientôt !
Comme je vous lis pour la première fois, je vous souhaite la bienvenue parmi nous. Ne me tenez pas trop rigueur du ton malheureux que j'emploie que certains ont qualifié de professoral ou péremptoire... D'abord je n'arrive pas à m'en défaire et puis c'est que ce qui m'intéresse c'est l'art et la manière, et assez peu le fond du poème.
Certaines choses m'ont assez plu dans ce poème. J'aime la "belle Misère", les "cendres asphyxiées" par exemple.
Certains aspects me paraissent encore abrupts et ont nui au poème en ce que je n'ai pas vraiment ressenti d'empathie pour votre situation.
Par exemple, vos deux premières accroches de quatrain, avec ce groupe nominal sans déterminant. Pour le coup le mot "abrupt" est vraiment celui qui exprime mon sentiment. Dans la première strophe, le deuxième vers justifie le premier et l'on comprend alors que vous interpelez la "lourde blessure" et rétrospectivement alors cet effet est savoureux.
Mais la deuxième strophe, à cet égard, sonne un peu répétitive à mon goût, et me rappelle nombre de poèmes plus ou moins maladroits (souvent de mon cru).
Il y a également ce "bien trop tôt" qui sonne un peu forcé.
Par ailleurs, je ne suis pas très sensible à un certain nombre de lieux communs poétiques, du type condamnation "pour l'éternité", la "voûte étoilée", (je ne cite pas "l'ombre de l'Amour" car je trouve l'image assez intéressante puisque vous l'utilisez en quelque sorte en contre-cliché, "l'ombre de l'Amour" pouvant à mon sens être une image rassurante), les développements sur le fait "choisir une route", la fuite dans la folie et l'Irréel...
Cela dit, vous ouvrez quelques idées, quelques images (que j'ai citées) qui me plaisent énormément et qui mériteraient d'être creusées, peut-être dans des poèmes ultérieurs.
Au plaisir, donc, de vous relire bientôt !
#4
Posté 08 mars 2009 - 09:49
Merci Estelle
Noctis, merci également pour tes critiques, que je reconnais justes. Ca me permettra d'améliorer le niveau de mes prochains poèmes!
