
Ssoonnézs
#1
Posté 10 mars 2009 - 03:19
Encore suspendues au-dessus d’une flaque d’eau,
Des mains écorchées effleurent nos visages,
Sans retrouver hélas sous ces traits effacés,
Ni le noir de nos yeux ou les blancs des nuages.
Les étincelles d’or qui perlent nos haillons,
Nos corps dépouillés, étendus sur le sable,
Ces fêtes à mourir au bout d’un hameçon,
Nous cocardent les cœurs. Belles hallebardes !
Oublions les raisons, les passions, les pinçons,
L'éraflure des fronts sous les coquelicots.
Sous le marteau de Thor chantent les opiacés…
Nous écouter tousser, mendier d’avantage,
Nous vendre à vos pieds en dealant des sillons…
-Abattus pour organes indésirables-
#2
Posté 10 mars 2009 - 09:28
Encore suspendues au-dessus d'une flaque d'eau,
Des mains écorchées effleurent nos visages,
Sans retrouver hélas sous ces traits effacés,
Ni le noir de nos yeux ou les blancs des nuages.
Les étincelles d'or qui perlent nos haillons,
Nos corps dépouillés, étendus sur le sable,
Ces fêtes à mourir au bout d'un hameçon,
Nous cocardent les cœurs. Belles hallebardes !
Oublions les raisons, les passions, les pinçons,
L'éraflure des fronts sous les coquelicots.
Sous le marteau de Thor chantent les opiacés…
Nous écouter tousser, mendier d'avantage,
Nous vendre à vos pieds en dealant des sillons…
-Abattus pour organes indésirables-
bonjour Bellotero
J'aime beaucoup ton texte et son phrasé qui fait une place belle à l'image
Amicalement
Pierre James
#3
Posté 10 mars 2009 - 08:24
A cette antiphrase, comme une fleur de pavot,
et qui vous déshabille,
lorsque la pudeur devient coupe-rose...
J'aime.
#4
Posté 10 mars 2009 - 11:41
Sans poésie ?.....
A cette antiphrase, comme une fleur de pavot,
et qui vous déshabille,
lorsque la pudeur devient coupe-rose...
J'aime.
Bonjour et merci de cette amicale visite,
Sans poésie, à cause de la rudesse de la rime et de la décomposition lente du "sonnet" (Ssoonnézs) classique de son corps, de ses organes...en même temps que l'amour protéiformes prend vie, la conscience collective entérine ses inquiétudes, sans poésie pour être poli...Mais en laissant une grande place à l'imagination, la sensibilité, l'écoute et le dialogue...
j'ai légèrement soulevé un voile...Amitiés.
#5
Posté 11 mars 2009 - 12:05
bonjour Bellotero
J'aime beaucoup ton texte et son phrasé qui fait une place belle à l'image
Amicalement
Pierre James
Bonjour Pierre James,
je partage ton sentiment concernant l'image, la poésie a gagné beaucoup de sa force avec les nouvelles technologies. En même temps elle livre un combat paradoxal pour subsister!
Cordialement, merci...