6 réponses à ce sujet

[Théo]

J’ai longtemps écouté le fleuve chanter
Couru derrière le vent en riant aux éclats
Joué avec les mouettes
Qui s’envolaient sous nos pas

Je plonge inéluctablement dans un gouffre
Glisse le long de ses parois gluantes
Sans pouvoir m’accrocher
Rien ne peut m’atteindre désormais
Qu’une faux arrogante et enjôleuse

Je n’ai plus de regards
Les berges absorbent les dernières ombres
La nuit salue définitivement le jour
Les forêts profondes brament un silence
A défigurer les tympans
Et mes soupirs s'amenuisent à vouloir refleurir les déserts

Dans l'incontournable diablerie
Les mots ont eu raison de ma confiance
La farce supplante désormais la vie
Et le commerce reprend son inévitable tâche
Laissant mes rêves en berne

Je ne vois que ma solitude
Qui se reflète dans l’eau glauque du fleuve souillé
Et m’ingère sournoisement

Où donc se cache la vérité
Qui croit-on abuser
Je suis libre de ma pensée
Mon âme respire d’un sommeil attentif
Et si ma désespérance s’incruste encore
Je crois que la tendresse du soleil
Qui caresse mon corsage
Peut à nouveau raviver
---------------ce qui me reste d’envie


Théo
Bélesbat 12 mars 2009

[lio...]

Quand on peut regarder le soleil en face,
plus rien ne fait peur.
Pas même la solitude...

[Théo]

Quand on peut regarder le soleil en face,
plus rien ne fait peur.
Pas même la solitude...

je sais lio enfin, je le voudrais comme cela

merci

Théo

[Asia]

Quand le coeur se déchire de tous ces mots dits
Sans même savoir où jeter tous ces mots là...

Quand il ne reste que l'ombre
Derrière, devant, à côté,
Qui se tient dans la pénombre
Des amours déracinés

Quand l'empreinte est souffrance
Quand la lumière nous encombre
Que faut-il faire de l'existence
Que faut-il faire de l'ombre...

***

Il y a tellement de bruit dans vos mots, Théo, tellement de cris... C'est douloureux de vous lire.

Mais heureusement, il subsiste quelques rayons de soleil sur votre corsage, qui vous réchaufferont le coeur, je l'espère.

[Théo]

Quand le coeur se déchire de tous ces mots dits
Sans même savoir où jeter tous ces mots là...

Quand il ne reste que l'ombre
Derrière, devant, à côté,
Qui se tient dans la pénombre
Des amours déracinés

Quand l'empreinte est souffrance
Quand la lumière nous encombre
Que faut-il faire de l'existence
Que faut-il faire de l'ombre...

***

Il y a tellement de bruit dans vos mots, Théo, tellement de cris... C'est douloureux de vous lire.

Mais heureusement, il subsiste quelques rayons de soleil sur votre corsage, qui vous réchaufferont le coeur, je l'espère.

Asia,

Que j'ai du plaisir à vous lire
je croyais que j'aurais eu plus de force..
mais si, cela va revenir..
parfois je ressens le soleil comme une insulte
d'autre fois je me laisse aller à ses rayons..

et puis vos mots sont là Asia

merci à vous

Amitiés

Théo

[claricorne]

Plaies du coeur trop connues...
Se plonger dans le ciel, pour cicatriser d'infini...

[Théo]

Plaies du coeur trop connues...
Se plonger dans le ciel, pour cicatriser d'infini...

oui Claricorne....
je me réchauffe aussi à vos mots..

Amitiés

Théo