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Je me perds dans le temple embaumé de toi toute,
Et des suavités dont la senteur m'envoûte
Je m'accroche aux douceurs ; tu souris et tu geins.
Mes colliers de baisers sont posés sur tes seins.
Ta statue animée à mes yeux se découvre.
Tu m'apprends doucement les secrets de ton Louvre :
Les drapés repoussés, l'art subtil et câlin
Des assauts esquissés par le doigt sibyllin.
Qui pourrait refuser sa demande d'asile...
Galatée, obéis. La demande est subtile.
L'art autant que l'amour a ses droits souverains.
Du baiser de ta bouche au mouvoir de tes reins,
C'est ta chair maintenant qui modèle ma vie.
C'est le sel du vivant qui nous serre et nous lie :
Par ton marbre veiné le sang monte à mes tempes.
Le miracle jaillit ô mais zut ! j'ai des crampes !
Attends-moi, flûte alors ! si c'est pas malheureux.
J'aurais mieux fait de me branler.
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