35 réponses à ce sujet

[Victorugueux]

Tu veux pas finir comme Rimbaud ?

[tetrapak]

La barbe miteuse, les yeux sertis de larmes
Allongé dans un lit me servant de tombeau
Je vivrai de miasmes. Décrépi, un vieux bol</SPAN>

.

ça aurait pu être un pied bot</SPAN>

ne te plains pas

Et deux vieilles putains dépouilleront mes vers
En me les extirpant de caresses perverses
J'hanterai le samu social subventionné
Je boirai des alcools qui sentiront l'aneth

.

marrant moi aussi je connais à Bucarest deux vieilles putes qui s'appellent l'une Nadia l'autre Annette. Toujours bourrées à l'absinthe anciennes gymnastes elles vivent dans leurs excréments sans arrêt Nadia comme Annette chie.

Le sexe usé, flétri, amnésique d'amants
Le désir racorni, épuisé par les mantes
Thanatos baisera lentement Libido
Les seringues aiguës dévideront leurs doses
Je manquerai de rêve et de souvenirs bleus
Je saignerai sans trêve au cœur des veines creuses


Me viendra des poèmes comme des crachats
Des glaires de vers verts vous blessant comme échardes
Ma langue sera désaxée, tordue, impie
Hallucinée vaste comme de sombres empires


Ils me feront prince des poètes trop tard
J'en jouirai dans l'agonie, déjà je m'en targue
Porteront mon squelette en triomphe aux médias
Aux lumières ma peau livide de vieux diable
Consternera les gueux, effraiera les enfants
On verra mes plaies suintantes coulant par mes fentes


Pour habiller mon suaire j'aurai le diamant
La perle sévère : ton sourire d'amante
Tu seras mon dernier feux, mon dernier émoi
Morte tu seras vivante en mon ciel de moire
On se rejoindra là haut en ultime écho
Faisant des nuages notre immortelle alcôve



**+**

ça ressemble à Moietmoi ce que tu écris. Les vers sont encore plus mal torchés que le sujet.

[Victorugueux]

Non! Je ne suis pas méchant
mais Rimbe le gars qui a tout laissé tombé à 20 ans
Ben ça ça m'épate il est mort trop jeune aussi

[dragon dé-bridé]

Et surtout il se moquait éperdument de ce qu'il avait écrit....

Une leçon...

C'est ce vieux fou de Verlaine qui s'est obstiné à le faire publier...

juste bravo, c'est pas mal, cependant je préfèrerait ne pas finir comme Verlaine

socialement si
il etait nourri par l'état et reconnu pour ce qu'il ecrivait, juste pour ses qualités, pas parce qu'il faisait des préchi préchas et des ronds de jambes, à sa mort tous les jeunes poètes de paris, et tous ceux qui dans les bars aimaient ce qu'il ecrivait, ont suivi sa corbière, ça c'est la vrai puissance, c'est la classe!

mais, il allait mal, physiquement et moralement (bopn il était bon comédien et avait toujours besoin qu'on le rassure) mais il n'est pas mort serein

un poète ne devrais être tourmenté qu'un certain temps et garder le derniers mois de sa vie à la recherche d'un vrai bonheur,

je me trompe peut être
moi

c'est ce que je voudrais!

Dragon

[Nuage]

Habillant mon suaire j'aurai le diamant
La perle sévère : ton sourire d'amante
Tu seras mon dernier feu, mon dernier émoi
Morte tu seras vivante en mon ciel de moire
On se rejoindra là haut en ultime écho
Faisant des nuages notre immortelle alcôve



**+**

Voila !

et merde aux cons
en attendant j'ai bien ri , l'auto-dérision tout le monde ne sait pas faire aussi bien !

la recherche d'un vrai bonheur,

je me trompe peut être
moi

c'est ce que je voudrais!

Dragon

...tu devrais faire un club avec Cassiopée

[dragon dé-bridé]

A ce propos je te conseille la lecture de "Verlaine, Poète Maudit" par Francis Carco. Quand un poète écrit sur un autre poète ça peut donner de très belles choses parfois...

d'jà lu, je te conseille si tu ne connais pas, la correspondance de verlaine..très instructive (je crois 1847-1863)

[Patricia Laranco]

Je finirai comme Verlaine




J'aurai vieillesse grabataire, cancrelat
La barbe miteuse, les yeux sertis de larmes
Allongé dans un lit me servant de tombeau
Je vivrai de miasmes. Décrépit, un vieux bol
Pour des cafés amers, qui m'accompagneront
Luira dans le soir noir, où danseront les ombres


Et deux vieilles putains dépouilleront mes vers
En me les extirpant de caresses perverses
Je hanterai le samu social stipendié
Je boirai des alcools qui sentiront l'aneth
Je vomirai mon fiel, mes rancœurs mes regrets
J'oublierai la mer, mes mères mortes, les grèves


Le sexe usé, flétri, amnésique d'amants
Le désir racorni, épuisé par les mantes
Thanatos baisera lentement Libido
Les seringues aiguës dévideront leurs doses
Je manquerai de rêve et de souvenirs bleus
Je saignerai sans trêve au cœur des veines creuses


Me viendront des poèmes comme des crachats
Des glaires de vers verts vous blessant comme échardes
Ma langue sera désaxée, tordue, impie
Hallucinée vaste comme sombres empires


Ils me feront prince des poètes trop tard
J'en jouirai dans l'agonie, déjà je m'en targue
Porteront mon squelette en triomphe aux médias
Aux lumières ma peau livide de vieux diable
Consternera les gueux, effraiera les enfants
Verront mes plaies suintantes coulant par mes fentes


Habillant mon suaire j'aurai le diamant
La perle sévère : ton sourire d'amante
Tu seras mon dernier feu, mon dernier émoi
Morte tu seras vivante en mon ciel de moire
On se rejoindra là haut en ultime écho
Faisant des nuages notre immortelle alcôve



**+**

Très fort, très beau.
Bravo, cela me touche.

P.L

[tetrapak]

"ça ressemble à Moietmoi ce que tu écris. Les vers sont encore plus mal torchés que le sujet."

Je les écris pour emmerder les gens comme toi

tu en régales beaucoup de monde

.

des nuages de mouches

.

des animaux baveux

mais bons s'ils aiment tant mieux pour eux

[tetrapak]

Bon apétit!!

oups
ça va aller
c'est gentil
je vous laisse entre vous merci

[tetrapak]

@+

16e com j'espère que ça ira ton moral aujourd'hui
moi j'en crève de jalousie !

[pierrejames]

Je finirai comme Verlaine




J'aurai vieillesse grabataire, cancrelat
La barbe miteuse, les yeux sertis de larmes
Allongé dans un lit me servant de tombeau
Je vivrai de miasmes. Décrépit, un vieux bol
Pour des cafés amers, qui m'accompagneront
Luira dans le soir noir, où danseront les ombres


Et deux vieilles putains dépouilleront mes vers
En me les extirpant de caresses perverses
Je hanterai le samu social stipendié
Je boirai des alcools qui sentiront l'aneth
Je vomirai mon fiel, mes rancœurs mes regrets
J'oublierai la mer, mes mères mortes, les grèves


Le sexe usé, flétri, amnésique d'amants
Le désir racorni, épuisé par les mantes
Thanatos baisera lentement Libido
Les seringues aiguës dévideront leurs doses
Je manquerai de rêve et de souvenirs bleus
Je saignerai sans trêve au cœur des veines creuses


Me viendront des poèmes comme des crachats
Des glaires de vers verts vous blessant comme échardes
Ma langue sera désaxée, tordue, impie
Hallucinée vaste comme sombres empires


Ils me feront prince des poètes trop tard
J'en jouirai dans l'agonie, déjà je m'en targue
Porteront mon squelette en triomphe aux médias
Aux lumières ma peau livide de vieux diable
Consternera les gueux, effraiera les enfants
Verront mes plaies suintantes coulant par mes fentes


Habillant mon suaire j'aurai le diamant
La perle sévère : ton sourire d'amante
Tu seras mon dernier feu, mon dernier émoi
Morte tu seras vivante en mon ciel de moire
On se rejoindra là haut en ultime écho
Faisant des nuages notre immortelle alcôve



**+**

Salut Apo.

Je te souhaite de finir comme Apocope, tout comme Verlaine et bien d'autres poètes maudits.

Pour le plaisir, le poème testament de Verlaine intitulé Mort


Armes, vibrez ! mains admirables, prenez-les, Mains scélérates à défauts des admirables ! Prenez-les donc et faites signe aux En-allés Dans les fables plus incertaines que les sables. Tirez du rêve notre exode, voulez-vous ? Nous mourrons d'être ainsi languides, presque infâmes ! Armes, parlez ! Vos ordres vont être pour nous La vie enfin fleurie au bout, s'il faut, des lames.
Bonne fin de vie

Pierre James

[Moietmoi]

Je finirai comme Verlaine




J'aurai vieillesse grabataire, cancrelat
La barbe miteuse, les yeux sertis de larmes
Allongé dans un lit me servant de tombeau
Je vivrai de miasmes. Décrépit, un vieux bol
Pour des cafés amers, qui m'accompagneront
Luira dans le soir noir, où danseront les ombres


Et deux vieilles putains dépouilleront mes vers
En me les extirpant de caresses perverses
Je hanterai le samu social stipendié
Je boirai des alcools qui sentiront l'aneth
Je vomirai mon fiel, mes rancœurs mes regrets
J'oublierai la mer, mes mères mortes, les grèves


Le sexe usé, flétri, amnésique d'amants
Le désir racorni, épuisé par les mantes
Thanatos baisera lentement Libido
Les seringues aiguës dévideront leurs doses
Je manquerai de rêve et de souvenirs bleus
Je saignerai sans trêve au cœur des veines creuses


Me viendront des poèmes comme des crachats
Des glaires de vers verts vous blessant comme échardes
Ma langue sera désaxée, tordue, impie
Hallucinée vaste comme sombres empires


Ils me feront prince des poètes trop tard
J'en jouirai dans l'agonie, déjà je m'en targue
Porteront mon squelette en triomphe aux médias
Aux lumières ma peau livide de vieux diable
Consternera les gueux, effraiera les enfants
Verront mes plaies suintantes coulant par mes fentes


Habillant mon suaire j'aurai le diamant
La perle sévère : ton sourire d'amante
Tu seras mon dernier feu, mon dernier émoi
Morte tu seras vivante en mon ciel de moire
On se rejoindra là haut en ultime écho
Faisant des nuages notre immortelle alcôve



**+**

Moi , j'ai bien aimé te lire , comme d'habitude , la forme , les sonorités , le rythme et bien sur le sujet , tout me plait bien !

[Moietmoi]

Merci....messin...

Il faudra quand même qu'un de ces jours on se retrouve dans ton petit bar dont j'ai oublié le nom malheureusement !

[Fourest]

Alors j'espère que tu auras enculé beaucoup de jeunes gens, mon ami pédéraste, ma Vierge folle....Consomme ta vie dans l'impudicité; Rimbaud, lui, a eu le mérite de reconnaître son erreur.

[Paname]

des animaux baveux
mais bons s'ils aiment tant mieux pour eux

un sacré tétraplégique du neurone
ce tetrapak !

[sanpan]

Finir comme Verlaine.
T'auras les reins beaux.
Ghasso

[lio...]

Apocope,

tu finiras comme Ver...

Une fin en soie !

[Aksel]

C'est glauque à souhait mais j'adore! Bravo l'artiste!